9 idées pour se rafraîchir de manière écologique Lecture : 8 min
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9 idées pour se rafraîchir de manière écologique

La hausse des températures incite nombre de personnes à se tourner vers l’air conditionné, que ce soit au bureau ou à la maison. Pourtant, le recours à la climatisation est un véritable cercle vicieux, car ces appareils sont énergivores et rejettent des gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique. Quelles sont les alternatives écologiques ? Voici 9 idées zéro déchet pour se rafraîchir sans nuire à l’environnement.

Exploiter le phénomène d’évaporation

Vous pouvez rafraîchir votre logement sans pour autant vous équiper d’un climatiseur. Pour cela, il faut exploiter le phénomène d’évaporation, qui permet de faire baisser la température de plusieurs degrés.

Concrètement, vous avez besoin de linge humide qui, en séchant, rafraîchira la pièce par évaporation de l’eau qu’il contient. Vous avez une machine à faire tourner ? Sélectionnez un programme sans essorage et faites sécher le linge à l’intérieur.

Vous pouvez aussi placer des serviettes humides sur vos rebords de fenêtre ou sur votre pas de porte, afin de rafraîchir l’air qui entre.

En Inde, la technique du « beehive cooling » est utilisée depuis des millénaires : elle s’inspire des alvéoles des ruches, et consiste à empiler des pots en terre cuite, préalablement humidifiés, à l’entrée des maisons pour que l’air entrant soit plus frais. Cette technique semble rudimentaire, mais elle permet pourtant de gagner une dizaine de degrés par rapport à l’air ambiant.

 

L’importance de la végétalisation

Anticiper les vagues de chaleur est aujourd’hui indispensable et implique de mettre en place des actions sur le moyen terme. Vous habitez dans un immeuble en ville ? Les réunions de copropriétaires peuvent permettre de prendre certaines décisions comme la végétalisation de la cour ou des parties communes pour apporter de la fraîcheur.

Si la mairie donne son accord, il est aussi possible de mettre en place un mur végétal extérieur, qui régulera la température du bâtiment, atténuera les bruits et absorbera la pollution. À défaut d’autorisation ou d’entente entre les copropriétaires, vous pouvez mettre en place un mur végétal intérieur qui contribuera aussi à rafraîchir la pièce par évaporation.

L’incontournable ventilateur

Si l’achat d’un climatiseur est à éviter, celui d’un ventilateur reste beaucoup plus raisonnable sur le plan environnemental. Selon le comparateur d’énergie Kelwatt, sa consommation d’énergie est 62 fois inférieure à celle d’un climatiseur, et il ne rejette pas de gaz à effet de serre même lorsqu’il arrive en fin de vie.

Savez-vous qu’il est possible de transformer un ventilateur en climatiseur maison avec une glacière et un tuyau en PVC ? À l’aide d’une scie, vous devez découper dans le couvercle de la glacière une ouverture pour le ventilateur, que vous positionnerez face vers l’intérieur de la glacière. La deuxième ouverture accueillera le tuyau en PVC. Grâce à un pain de glace placé dans la glacière, le ventilateur brassera un air froid très appréciable, sans consommer davantage d’électricité.

Vous préfèreriez éviter le plastique pour ne pas contribuer à la pollution ? Il existe des ventilateurs entièrement conçus en bois et en acier.

Aérer son logement au bon moment

Quelques règles simples permettent de gagner de précieux degrés en pleine canicule. Si l’aération de votre logement est essentielle, il faut choisir le bon moment pour ne pas réchauffer davantage votre intérieur.

Comme le rappelle l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, vos fenêtres doivent être fermées dès que la température extérieure dépasse la température intérieure, ce qui peut être le cas dès le milieu de matinée. Par ailleurs, quelle que soit l’heure, veillez également à fermer vos volets dès que le soleil tape sur vos fenêtres.

Le soir, lorsqu’il fait enfin plus frais dehors que dedans, ouvrez au maximum votre logement en faisant des courants d’air. Les logements dits traversants, qui possèdent des ouvertures sur deux façades, sont les plus faciles à rafraîchir.

Si vous avez un ou plusieurs étages, ouvrez simultanément les fenêtres du rez-de-chaussée et des étages pour créer un « effet cheminée » : l’air chaud va monter et s’évacuer plus rapidement.

 

Privilégier les vêtements en fibres naturelles

Si votre activité professionnelle vous le permet, privilégiez les vêtements amples et confectionnés en fibres naturelles, comme le coton, le lin ou le chanvre. Ces matières sont naturellement respirantes et ne favorisent pas la transpiration, contrairement aux fibres synthétiques comme le nylon ou le polyester.

De plus, les vêtements en fibres naturelles ne relâchent pas de microparticules de plastique à chaque lavage, et vous permettent donc de lutter contre la pollution.

Utiliser un brumisateur rechargeable

Acheter un brumisateur en pharmacie ou en grande surface semble bien plus inoffensif que d’investir dans un climatiseur. Si les conséquences environnementales ne sont pas comparables, les brumisateurs jetables ne sont toutefois pas anodins, puisqu’ils génèrent des déchets qui pourraient facilement être évités.

Il existe en effet des brumisateurs rechargeables qui se remplissent avec l’eau du robinet, ce qui vous permet à la fois de respecter l’environnement et de réaliser des économies.

Remplacer les bouteilles en plastique par une gourde isotherme

Autre source de pollution conséquente, les bouteilles d’eau en plastique sont un véritable désastre environnemental. À la seule échelle de l’Europe, ce sont les déchets les plus fréquemment retrouvés dans les eaux vives du Vieux Continent, qu’il s’agisse des mers, des océans, des rivières ou des fleuves.

Utiliser une gourde isotherme permet non seulement de lutter contre la pollution plastique, mais aussi de boire une eau bien fraîche, quelle que soit la température extérieure. Les gourdes isothermes en inox, les plus performantes en matière d’isolation, peuvent conserver la chaleur pendant 12 heures et la fraîcheur pendant 24 heures.

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Se rafraîchir avec un déodorant solide

Qui dit chaleur, dit naturellement transpiration. Pour que la transpiration ne soit pas synonyme de mauvaises odeurs, vous pouvez utiliser un déodorant solide, commercialisé sans emballage plastique, qui s’intègrera parfaitement dans une démarche zéro déchet.

Vous pouvez aussi le fabriquer vous-même en seulement 10 minutes, avec ces 5 ingrédients :

  • 2 cuillères à soupe de beurre de karité
  • 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude alimentaire
  • 1 cuillère à soupe de cire d’abeille
  • 1 cuillère à soupe de fécule de maïs
  • Quelques gouttes d’huile essentielle au choix (par exemple lavande, palmarosa, néroli ou menthe poivrée)

Si vous avez la peau sensible, vous pouvez remplacer le bicarbonate de soude alimentaire (à ne pas confondre avec le bicarbonate de soude ménager) par un mélange d’oxyde de zinc et d’argile blanche.

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Se désaltérer avec une paille rétractable et réutilisable

La chaleur vous donne envie de siroter un jus de fruits frais à la paille, tranquillement installé sur votre terrasse ou attablé à la terrasse d’un café ? Adieu les pailles à usage unique, place aux pailles réutilisables et rétractables en inox ! Facile à transporter et à entretenir, votre paille se déplie et se replie à volonté et vous permet de savourer de délicieuses boissons rafraîchissantes sans générer le moindre déchet.


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