Les épisodes climatiques extrêmes frappent avec de plus en plus de force et de fréquence, et les infrastructures ferroviaires de la SNCF ne sont pas épargnées. Glissements de terrain, interruptions de trafic dues aux tempêtes ou encore submersions de voies lors d'importantes précipitations, sont autant de conséquences que le réseau ferroviaire doit affronter. Les usagers subissent régulièrement les perturbations qui en découlent. "Des retards ou annulations de trains sont fréquemment causés par des conditions météorologiques extrêmes, comme le gel ou les précipitations abondantes", exprime une passagère du réseau.
Des initiatives encore insatisfaisantes
Lors de vagues de chaleur, la dilatation des rails en acier et le relâchement des caténaires en cuivre poussent la compagnie à diminuer la vitesse des trains pour garantir la sécurité des trajets. Ces ajustements paraissent pourtant insuffisants au regard de la Cour des comptes. Cet organe de contrôle évalue que la SNCF ne se prépare pas adéquatement aux conséquences futures du réchauffement climatique, ne serait-ce que dans l'adaptation de ses infrastructures ou dans l'estimation des coûts des dégâts potentiels.
🗣️ "La difficulté de SNCF Réseau, c’est que tout est prioritaire. Déployer tous ces outils nécessite de mobiliser des ressources qui sont aussi indispensables pour entretenir le réseau. Il y a un vrai sujet d’arbitrage" ⤵️https://t.co/gArUmH0AQR
— L'Express (@LEXPRESS) May 14, 2023
Sources utilisées pour cet article :
Le Rapport public annuel 2024 de la Cour des Comptes met en lumière l'action publique en matière d'adaptation au changement climatique.
Une synthèse de ce même rapport est également disponible pour en saisir les points clés.
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