Les villes françaises commencent à intégrer une solution ingénieuse pour le stationnement des vélos : des tours de stationnement vertical. Imaginez une structure robotisée pouvant atteindre neuf mètres de hauteur, dotée d'un sas qui réceptionne et range les vélos superposés. Ce système peut contenir jusqu'à 60 vélos dans une zone traditionnellement dédiée à une seule voiture, démultipliant ainsi l'économie d'espace urbain.
L'initiative répond à un problème quotidien pour les citadins qui utilisent leur vélo comme moyen de transport principal. Les espaces de stationnement adaptés manquent et le conflit d'usage avec les piétons ou les voitures stationnées s'intensifie. Développée par la start-up suisse V-Locker, cette technologie trouve déjà sa place à Berlin, en Allemagne, et marque un équilibre entre le besoin d'espace des cyclistes et la conservation des trottoirs pour les piétons.
Le parking vertical : un havre de sécurité pour les cyclistes
La simplicité d'utilisation est au cœur de ce système. Les cyclistes peuvent contrôler l'accès à leur emplacement via une application mobile, ce qui rend le processus aussi fluide que sécurisé. Chaque compartiment peut contenir non seulement le vélo, mais aussi des accessoires comme un casque ou un sac. Les compartiments verrouillés éliminent pratiquement le risque de vol, une préoccupation majeure pour ceux qui investissent dans des vélos de haute qualité.
L'aspect modulaire de ces tours de stationnement les rend particulièrement adaptées pour les gares ou les centres-villes, facilitant ainsi la combinaison vélo-transports en commun.
Combien coûte le stationnement vertical pour les usagers ?
En France, le coût de l'utilisation de ces parkings innovants n'est pas encore fixé. Cependant, en regardant du côté suisse, le tarif est d'environ 50 centimes de l'heure ou 15 euros mensuellement. En Allemagne, grâce à des subventions, ce tarif baisse à cinq euros mensuels, un prix bien plus abordable. Ce modèle économique pourrait être reproduit en France, où des aides, telles que celles proposées par le dispositif Alvéole, existent déjà pour encourager les infrastructures cyclables.
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