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Masque en coton bio

La pandémie de coronavirus a rendu indispensable le port d’un masque de protection dans un certain nombre de situations. Les masques en tissu ont fait leur apparition et, s’ils ne sont pas des dispositifs médicaux et ne sont pas destinés aux soignants, ils permettent toutefois de protéger les autres en bloquant les postillons que l’on émet en parlant, toussant ou éternuant. Comme ils sont en contact direct avec notre bouche et notre appareil respiratoire, il est recommandé d’opter pour un tissu sain : les masques de protection en coton bio sont tout à fait adaptés.

Pourquoi choisir un masque de protection en coton bio ?

Tout d’abord, le coton est une étoffe au tissage serré qui supporte des températures de lavage élevées. Il est donc parfaitement indiqué dans la fabrication de masques de protection dits « grand public ».

Mais la culture du coton fait appel à de nombreux produits phytosanitaires, pesticides et herbicides. Or, ces masques sont par définition plaqués contre nos voies respiratoires. Il semble donc plus rassurant d’opter pour un coton bio, qui n’aura pas été chimiquement traité. La présence du label Oeko-Tex permet en outre d’être certain que le textile ne contient pas de substance chimique.

À quoi sert exactement le port d’un masque de protection en coton bio ?

Le port de ce type de masque permet essentiellement de ne pas transmettre le virus aux personnes situées à proximité. On peut en effet être porteur du Covid-19 sans avoir de symptômes. Une étude allemande, menée par des chercheurs de l’Université de Bonn, estime à 20 % le nombre de porteurs asymptomatiques. Ce pourcentage varie selon les études, des chercheurs d’Oxford ayant, eux, estimé ce taux à 40 %.

Quoiqu’il en soit, et même s’il est encore à l’heure actuelle impossible d’avoir des chiffres totalement fiables, on sait d’ores et déjà qu’une part non négligeable des personnes infectées le sont sans le savoir. On sait également que les personnes infectées sont contagieuses avant même de déclarer les premiers symptômes, et que la durée d’incubation peut aller jusqu’à 15 jours. Il est donc nécessaire de prendre toutes les précautions possibles pour limiter le risque de transmission de la maladie, et le port d’un masque barrière en fait partie.

Quels sont les différents types de masques de protection ?

Pour résumer, il existe trois principaux types de masques :

  • Les masques FFP (FFP1, FFP2 ou FFP3 selon le niveau de filtration)
  • Les masques chirurgicaux
  • Les masques en tissu

Les masques FFP, notamment les FFP2 qui sont utilisés par les professionnels de santé, protègent à la fois le porteur du masque et son entourage. Ils empêchent l’émission et l’inhalation de gouttelettes. Grâce à leur pouvoir filtrant important, ils empêchent également l’inhalation de particules plus fines, en suspension dans l’air, que l’on appelle les aérosols.

Les masques chirurgicaux ont comme but premier d’empêcher l’émission de gouttelettes et de postillons, et donc de protéger les autres. Ils protègent aussi ceux qui les portent des postillons et gouttelettes émis par les personnes en face à face, mais n’empêchent pas l’inhalation de particules en suspension dans l’air.

Enfin, les masques de protection en tissu, à savoir par exemple les masques de protection en coton bio, ont pour fonction de protéger les autres en bloquant les émissions de postillons et de gouttelettes. Si toutes les personnes présentes dans un même lieu portent chacune un masque de protection en tissu, le risque de contamination est donc considérablement réduit.

Comment mettre et retirer son masque de protection en coton bio ?

Le masque en tissu se positionne et s’enlève exactement de la même manière qu’un masque chirurgical. Certains masques en coton bio ont des lanières latérales, d’autres des lanières qui se positionnent à l’arrière de la tête. Dans les deux cas, le masque doit être enfilé en étant tenu par les lanières et non par l’avant du tissu, pour limiter au maximum le contact entre les mains et le tissu.

Si votre masque possède des lanières qui se placent à l’arrière du crâne, positionnez-en une sur le haut de la nuque, à la base du crâne, et une autre plus haut, un peu en dessous du sommet du crâne, afin de bien répartir les tensions et d’assurer ainsi un bon maintien du masque. Dans certains cas, les élastiques peuvent être croisés à l’arrière du crâne. Référez-vous aux indications du fabricant.

Si le masque possède des lanières latérales, passez simplement les liens derrière vos oreilles.

Avant toute manipulation du masque, il est indispensable de bien vous laver les mains, idéalement à l’eau et au savon, pendant trente secondes, sans oublier de laver le dos des mains, les ongles, les pouces et les espaces entre les doigts. Séchez-les dans une serviette ou tout autre linge propre. Si vous ne disposez pas de savon et/ou d’un point d’eau, vous pouvez utiliser une noisette de gel hydroalcoolique, sans oublier les zones précédemment citées.

Placez le masque de protection en coton bio en le tenant par les lanières, puis ajustez-le au niveau du nez et du menton pour qu’il recouvre bien ces deux parties du visage. Si le masque possède un système de pince-nez, serrez au niveau de l’arête du nez pour le rendre plus hermétique.

Une fois le masque en place, il est extrêmement important de ne plus le toucher. En effet, au cours de la journée, vous pouvez être amené à toucher des surfaces contaminées, et vous risqueriez de les déposer sur le tissu. De même, si le tissu a reçu et bloqué des postillons, il doit être considéré comme contaminé, et le toucher pourrait transférer le virus sur vos mains.

Après l’avoir retiré, lavez-vous à nouveau soigneusement les mains. Vous pouvez soit mettre immédiatement votre masque à la machine, soit le stocker dans un sac plastique bien fermé en attendant de le laver.

Combien de temps peut-on porter un masque de protection en coton bio ?

L’Afnor recommande de changer de masque en tissu toutes les quatre heures. Plus les heures passent et plus le masque s’humidifie, perdant au fil du temps en étanchéité et donc en efficacité. Pour une journée de travail, il est donc recommandé d’utiliser deux à trois masques.

Lorsque vous enlevez votre masque pendant votre pause déjeuner par exemple, ne remettez pas un masque usagé, remplacez-le par un masque propre.

Comment laver son masque de protection en tissu ?

Les masques en tissu doivent être lavés en machine à 60 °C pendant au moins 30 minutes. C’est la température et la durée nécessaires à la destruction du virus qui, à contrario, résiste très bien au froid, jusqu’à -80 °C.

Le directeur de l’Aspec, association reconnue d’utilité publique spécialisée dans la prévention et l’étude de la contamination, rappelle que l’efficacité d’un lavage dépend à la fois de la température, de la durée, de l’action mécanique et de l’action chimique. Pour information, vous pouvez laver votre masque avec votre lessive habituelle.

Votre masque de protection en coton bio peut être repassé pour éliminer d’éventuels plis, mais le repassage ne peut se substituer au lavage. De la même façon, faire bouillir son masque dans une casserole, le chauffer à la vapeur, au sèche-cheveux ou au four n’est pas recommandé. Soit la désinfection sera insuffisante, soit le tissu sera dégradé, ce qui remettra en cause son efficacité.

Comment faire sécher un masque de protection en coton bio ?

Le masque doit sécher rapidement, dans les deux heures après le lavage selon les recommandations de l’Afnor. Il est possible de le faire sécher à l’air libre ou au sèche-linge. Le sèche-cheveux est également une possibilité, à condition que la température ne soit pas trop chaude pour ne pas risquer d’endommager ou de brûler le tissu.

Quelle est la durée de vie d’un masque en coton bio ?

Certains fabricants indiquent le nombre de lavages auxquels peut résister le masque. Tous les masques en tissu sont normalement lavables au minimum 5 fois, parfois jusqu’à 30 fois. Dans tous les cas, référez-vous aux instructions du fabricant. Un masque en tissu usé peut soit devenir moins respirant, et donc gênant pour le porteur qui manque d’oxygène et respire son propre dioxyde de carbone, soit voir son pouvoir de filtration réduit.

Le port d’un masque de protection en tissu dispense-t-il des gestes barrières ?

La réponse est non ! Le masque en coton bio constitue une barrière supplémentaire et doit être considéré comme un moyen supplémentaire de lutter contre la propagation du virus. En aucun cas il ne dispense de respecter les autres gestes barrières, à savoir le lavage régulier des mains, la distanciation physique d’au moins 1 mètre entre chaque personne et l’absence de poignée de main ou de bise.

En l’absence d’un vaccin qui ne sera probablement pas disponible avant de longs mois, les mesures barrières, incluant le port du masque, s’avèrent être le moyen le plus efficace pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. À noter : ces mesures ne sont pas uniquement efficaces contre ce virus, mais contre de nombreux autres virus plus courants comme la grippe ou le rhume.