The Lekker Company, de la naissance à la croissance
Les premiers pas : une production à petite échelle
The Lekker Company a été fondée en 2014 par Dewi van de Weater, une jeune entrepreneure néerlandaise qui s’est lancée dans l’aventure sans imaginer l’essor qu’allait connaître sa marque.
En 2014, The Lekker Company porte encore un nom néerlandais, « Lekkerineenpotje », qui peut être traduit approximativement par « parfait dans un bocal ». La jeune femme travaille alors sur sa table de cuisine à Utrecht, aux Pays-Bas, et fabrique elle-même divers produits conditionnés dans des petits bocaux en verre, des baumes pour les lèvres aux gommages pour le corps en passant par les déodorants.
Elle commercialise ces produits à petite échelle, en poursuivant l’objectif suivant : « chacun doit savoir ce qu’il met sur sa peau ». Ainsi, non seulement les produits qu’elle vend sont naturels, mais elle met un point d’honneur à mentionner de manière compréhensible tous les ingrédients sur l’emballage, en complément de la nomenclature INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients), obligatoire mais peu compréhensible par le commun des mortels.
Pendant quelques années, l’entreprise de Dewi van de Weater vivote, et ses produits sont commercialisés dans quelques boutiques locales et sur les marchés. Elle gère quasiment tout de A à Z toute seule, avec quelques coups de mains bénévoles de sa famille et de ses amis, notamment pour le conditionnement des déodorants.
Le temps de la visibilité et de la croissance
Puis en 2017, la marque acquiert soudain une grande visibilité grâce à un concours organisé par Albert Heijn, la plus grande enseigne de supermarchés des Pays-Bas. Dewi van de Weater a l’opportunité de présenter son entreprise via un produit : elle choisit de se centrer sur son produit phare, le déodorant, et remporte la deuxième place du concours. Ses déodorants se retrouvent alors sur les rayons de 460 magasins de l’enseigne.
Feddo, son associé, la rejoint dans l’aventure et tous deux décident d’internationaliser le nom de la marque, qu’ils rebaptisent The Lekker Company. Le processus de production se professionnalise, l’entreprise investit et les efforts sont rapidement récompensés : aujourd’hui, les déodorants de la marque sont présents dans 1750 magasins à travers toute l’Europe, une gamme sans bicarbonate de soude va être lancée et de nouveaux produits d’hygiène et de soin entreront progressivement au catalogue.
Les déodorants The Lekker Company
Les déodorants commercialisés par The Lekker Company sont végans, non testés sur les animaux, fabriqués à partir d’ingrédients naturels et conditionnés dans des emballages recyclables.
Ils sont conçus à partir de bicarbonate de soude, d’amidon de maïs, de beurre de karité, d’huile de coco, d’huile de tournesol et de cire de colza. De la vitamine E est ajoutée pour prolonger leur durée de conservation, ainsi que des huiles essentielles pour le parfum. The Lekker Company propose également un déodorant neutre, sans huile essentielle, idéal pour les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que pour les personnes allergiques.
La marque a pour projet de commercialiser en parallèle une gamme de déodorants sans bicarbonate de soude, cet ingrédient, bien que naturel, pouvant être irritant pour les peaux sensibles.
Les déodorants sont conditionnés dans de petits pots peu encombrants, et s’appliquent directement au doigt sous les aisselles.
The Lekker Company, la marque qui vous fera oublier les déodorants industriels
Les déodorants industriels, outre leur aspect polluant, qu’ils soient sous forme de spray ou de stick, sont de plus en plus controversés en raison de l’impact de certains de leurs composants sur la santé.
Les sels d’aluminium, une substance controversée
Parmi ces composants, les sels d’aluminium sont régulièrement mis en cause. On les trouve dans près de 90 % des déodorants industriels, où ils sont utilisés pour réduire la taille des pores de la peau et agir directement contre la transpiration. Les déodorants deviennent ainsi des antitranspirants.
Problème : ces sels d’aluminium, qui sont plus précisément du chlorhydrate d’aluminium et du chlorure d’aluminium, sont régulièrement mis en cause par des études scientifiques. Ils sont notamment soupçonnés d’augmenter le risque de cancer du sein, surtout si les déodorants qui en contiennent sont utilisés sur une peau présentant des micro-coupures, comme c’est le cas après le rasage par exemple.
Un dérèglement de la flore cutanée
Autre conséquence des déodorants industriels : ils modifient le PH de la peau et dérèglent la flore cutanée, qui contient naturellement de nombreuses bactéries. Si les conséquences sur la santé sont encore méconnues, il est toutefois recommandé de se tourner vers des déodorants naturels, contenant le moins de substances chimiques possible.
Phtalates et parabènes
Par ailleurs, les déodorants industriels contiennent également très souvent des phtalates et des parabènes, qui sont des perturbateurs endocriniens. Ces molécules dérèglent la production hormonale et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la fertilité et la reproduction.
Pourquoi préférer un déodorant naturel à un antitranspirant industriel ?
Tout d’abord, il est toujours plus sûr d’appliquer sur sa peau un produit élaboré à partir d’ingrédients naturels, issus de l’agriculture biologique, qu’un produit composé de nombreuses substances chimiques potentiellement nocives, à minima irritantes et allergisantes.
De plus, les antitranspirants, qui contiennent tous des sels d’aluminium, ont pour effet d’empêcher le processus naturel de sudation, qui permet au corps de réguler sa température. Or, il est possible d’avoir recours à des ingrédients naturels pour lutter contre les odeurs désagréables sans pour autant bloquer la transpiration.
C’est notamment le cas du bicarbonate de soude, qui est très efficace pour absorber les mauvaises odeurs, sur la peau comme sur les textiles ainsi que dans l’environnement dans lequel il est placé. Ainsi, qu’il soit dans un frigo, au fond d’une poubelle ou dans un placard à chaussures, le bicarbonate de soude fait naturellement disparaître les odeurs.
Les déodorants naturels comme ceux commercialisés par la marque néerlandaise The Lekker Company ont également recours à des huiles essentielles de plantes pour donner une odeur agréable aux cosmétiques sans utiliser d’arômes de synthèse, qui peuvent être très irritants.