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La Week UP

La Week’Up est à la fois une marque et un produit zéro déchet, inventé et commercialisé par une entrepreneure sarthoise. Il s’agit de la première coupe menstruelle pliable et réutilisable. Fabriquée en silicone médical, c’est une alternative écologique aux protections hygiéniques classiques (serviettes, tampons) utilisée pendant les règles.

 

L’histoire de la marque La Week’Up

La Week’up est une startup fondée par Corinne Boulay, qui a eu l’idée de développer la première coupe menstruelle pliable 100 % française en 2017.

C’est au cours d’une promenade sur une plage espagnole en compagnie de ses enfants, alors qu’une tempête avait ramené sur le sable de nombreux déchets en plastique, notamment des applicateurs de tampons, que Corinne Boulay a eu l’idée de fabriquer son propre modèle de cup, après avoir personnellement découvert et adopté dès 2009 cette protection périodique réutilisable.

L’entrepreneure originaire de la Sarthe, plus précisément de Parigné-l’Évêque débute alors une vaste étude de marché pour savoir comment positionner son nouveau produit, et comment en faire une cup différente et originale. Elle mise sur l’aspect transportable, et décide de créer un modèle pliable accompagné d’un emballage original.

Elle se met en quête d’une usine de fabrication de silicone médical en France, trouve son bonheur dans le sud-est et séduit la direction avec son projet. L’entreprise accepte de produire sa coupe menstruelle pliable : c’est le début de l’aventure.

Il aura fallu en tout presque deux ans à la créatrice d’entreprise pour commercialiser son produit. La phase de recherche, d’élaboration de prototypes et de démarchage a été la plus longue, et s’est étendue sur plus d’un an, entre avril 2017 et juillet 2018.

En septembre 2018, c’est une campagne de financement participatif qui a permis à Corinne Boulay de rassembler une partie des fonds nécessaires au lancement du produit, avec un peu plus de 208 préventes. La Week’up est commercialisée depuis le mois de décembre 2018.

La Week’up : une production 100 % française

La cup pliable en silicone médical est donc fabriquée en France, tout comme son emballage. Elle est en effet vendue dans une boîte pas tout à fait comme les autres : cette boîte est imprimée en 3D, à partir d’un fil végétal biodégradable et biosourcé.

 

Initialement, la Week’Up était vendue dans une boîte fabriquée à base d’amidon de maïs, mais le succès de la cup inventée par Corinne Boulay a été tel (3500 cups vendues entre novembre 2018 et juin 2019), que la production d’emballages ne suivait plus.

L’entrepreneure sarthoise, qui accorde une grande importance aux questions environnementales, a décidé de ne pas renoncer à ces emballages biosourcés et s’est mise en quête d’un autre site de production. C’est à Tours que sont désormais fabriquées les boîtes vendues avec les Week’Up.

Elles sont conçues à partir d’épluchures de pommes de terre récupérées notamment auprès des usines de chips et des friteries, puis nettoyées et broyées avant d’être transformées en granulés. La texture finale est semblable au plastique, mais sans une goutte de pétrole ! Là encore, Corinne Boulay innove puisqu’elle est la première en France à utiliser cette matière première pour concevoir des produits.

L’écologie et la santé, au cœur du projet de La Week’Up

L’impact environnemental des protections périodiques jetables

Les protections périodiques jetables génèrent une grande quantité de déchets et contiennent également de nombreuses substances potentiellement nocives pour l’organisme.

Leur fabrication nécessite de grandes quantités d’eau, de pétrole, de coton et de bois, et elles sont au final majoritairement composées de coton non bio et de plastique.

Dans le cas des serviettes périodiques jetables, le cœur de la protection, qui absorbe le sang, est composé de cellulose. Le voile de surface ainsi que la partie au contact de la lingerie sont généralement en polypropylène, en polyester et/ou en polyéthylène, des matériaux plastiques issus du pétrole. Le tout est maintenu en place par une bande de silicone adhésive. Les serviettes sont empaquetées individuellement dans des sachets en plastique, puis de nouveau emballées dans un sachet.

Les tampons sont composés d’un cœur absorbant en coton et/ou en viscose, d’une cordelette constituée de polyester, de polypropylène ou de coton, et recouverts d’un voile qui peut être en coton, en polypropylène, en polyester et/ou en polyéthylène. Certains tampons sont par ailleurs munis d’un applicateur en plastique. Ils sont emballés individuellement dans du plastique, puis dans une boîte en carton.

Cela fait donc beaucoup de plastique pour des produits qui ne sont destinés à être utilisés que quelques heures. L’apparition des cups ou coupes menstruelles représente une alternative écologique aux protections périodiques jetables, puisqu’elles ont une durée de vie de plusieurs années et sont réutilisables d’un cycle à l’autre. Même chose pour les serviettes lavables et les culottes menstruelles.

Les protections périodiques jetables et la santé des femmes

Outre leur impact environnemental, les protections périodiques jetables sont de plus en plus sujettes à polémique en raison de leur composition. Même si rien n’oblige les fabricants de serviettes, tampons et protège-slips à mentionner la composition de leurs produits, de nombreuses études ont révélé la présence de substances controversées, voire néfastes.

Des traces de pesticides (notamment de glyphosate), mais aussi des phtalates, des dioxines et des hydrocarbures aromatiques ont été retrouvés sur la plupart des protections périodiques jetables. Ces substances sont pour certaines des perturbateurs endocriniens, qui entraînent des désordres hormonaux, tandis que d’autres ont des effets cancérogènes.

De plus, les parfums et autres additifs ajoutés par les fabricants ont de potentiels effets allergisants, et les femmes utilisant ces protections y sont exposées plusieurs jours par mois, pendant une quarantaine d’années. Ces risques ne sont donc pas à prendre à la légère.

En créant une coupe menstruelle conçue en silicone médical, sans produits chimiques, l’entrepreneure sarthoise Corinne Boulay est venue répondre à un besoin exprimé par les femmes depuis plusieurs années.

Le secret de sa réussite tient au caractère innovant de la Week’Up, qui se replie sur elle-même et s’aplatit pour être transportée plus discrètement dans son emballage 100 % écologique et recyclable. Elle existe en deux tailles, la plus grande des deux étant idéale pour les femmes ayant un flux abondant et / ou ayant accouché par voie basse.

La marque La Week’Up a par ailleurs étoffé son catalogue, et propose également des serviettes périodiques et des protège-slips lavables en coton biologique et en tissu PUL recyclé, une matière imperméable.