La genèse de la marque LastSwab
La marque danoise LastSwab, fondée par Kare Frandsen, Isabel Aagaard et Nicolas Aagaard, a vu le jour en mai 2019 grâce au financement obtenu par une campagne de crowdfunding.
La marque est partie du constat suivant : chaque jour, 1,5 milliard de coton-tiges jetables en plastique sont produits à travers le monde. Après seulement quelques secondes à quelques minutes d’utilisation, ils sont jetés, pour certains directement dans les toilettes.
En raison de leur forme, ils passent les barrières des stations d’épuration, rejoignent les cours d’eau et finissent leur course dans les océans. Ils représentent une source de pollution marine considérable : la tige en plastique se dégrade, au fil des années, en microparticules de plastique. Elle peut également être ingérée entière par les poissons et autres espèces marines, provoquant des lésions irréversibles.
Comme l’affirme la marque, « there is no Planet B », « il n’y a pas de planète B » : les trois jeunes Danois ont donc décidé de proposer un coton-tige durable et réutilisable pour remédier à ce problème.
La lutte contre la pollution, valeur première de la marque LastSwab
D’après un rapport du WWF, 11 200 tonnes de plastique sont rejetées chaque année dans la mer Méditerranée.
L’association Surfrider, qui organise des campagnes de ramassage de déchets en bord de mer, a publié des chiffres édifiants. En 2018, sur 2 760 km de littoral répartis dans différentes régions du monde, les bénévoles de l’association ont ainsi ramassé 88 327 coton-tiges, qui mis bout à bout représentent la longueur de 60 terrains de foot alignés. Par ailleurs, les 111 461 bouteilles en plastique ramassées auraient pu servir à fabriquer 4 128 pulls en polyester recyclé, et les 123 874 gobelets en plastique récoltés, empilés les uns sur les autres, représentent la hauteur de l’Everest.
Les coton-tiges jetables en plastique ne sont bien sûr pas la seule source de pollution des océans, mais ils en représentent une part non négligeable, et la marque danoise LastSwab en a pleinement conscience. L’interdiction à la vente des coton-tiges jetables, en vigueur depuis le 1er janvier 2020 en France, sera d’ailleurs étendue à toute l’Union européenne à partir du 1er janvier 2021, signe d’une prise de conscience nécessaire.
LastSwab, ou le changement en douceur des habitudes de consommation
La marque danoise a compris que pour permettre au plus grand nombre de modifier son mode de consommation et d’adopter une démarche écoresponsable, il était nécessaire de proposer des produits non contraignants, efficaces et de qualité.
En choisissant de commercialiser un modèle de coton-tige proche de la forme des cotons-tiges classiques et s’utilisant de la même manière, LastSwab a choisi d’offrir une transition douce au consommateur, pour que celui-ci puisse entrer dans le monde du zéro déchet sans perdre ses repères.
De plus, le coton-tige réutilisable LastSwab ne présente aucune contrainte, ni d’utilisation ni d’entretien, et permet donc de franchir très facilement le cap d’une consommation plus responsable.
Les coton-tiges jetables sont très appréciés pour leur usage premier, mais aussi, notamment, pour rectifier le maquillage. Les trois Danois fondateurs de LastSwab ont donc visé dans le mille en proposant un stick démaquillant spécifiquement conçu à cet effet.
La marque a fait le pari du durable, préférant commercialiser des modèles réutilisables 1 000 fois plutôt que des modèles jetables sans plastique, comme les coton-tiges en papier par exemple. LastSwab prend en effet en compte non seulement la fin de vie du produit, mais aussi la pollution émise durant sa fabrication et son transport.
Le bilan carbone d’un coton-tige réutilisable 1 000 fois est meilleur que celui d’un coton-tige en papier. Si le coton-tige LastSwab est utilisé à raison de deux fois par semaine, comme le recommandent les médecins ORL, il a une durée de vie d’environ 10 ans, et son impact environnemental est donc considérablement réduit.
Le coton-tige LastSwab : une alternative durable et réutilisable
Le coton-tige LastSwab existe en deux versions : une version destinée à l’hygiène des oreilles, et une version stick démaquillant destinée au maquillage/démaquillage.
Dans les deux cas, le coton-tige est composé d’une tige en nylon et d’extrémités en TPE, un élastomère ou caoutchouc thermoplastique. Il est livré dans un boîtier en PLA, un polymère biosourcé conçu à base de fécule de maïs.
Le coton-tige destiné à l’hygiène des oreilles dispose d’extrémités texturées pour ôter plus facilement le cérumen. Celui destiné au maquillage dispose d’extrémités lisses, l’une étant arrondie et l’autre effilée pour des retouches plus précises. Il permet d’effacer très facilement un trait d’eye-liner non maîtrisé ou un léger débordement de rouge à lèvres, par exemple.
Les deux modèles de coton-tiges réutilisables ont des extrémités souples et flexibles pour éviter tout risque de blessure et offrir une utilisation plus confortable. Ils se nettoient très facilement à l’eau et au savon, et ont une durée de vie d’environ 1 000 utilisations. Ils existent en plusieurs coloris, ce qui permet non seulement de choisir celui que l’on préfère, mais aussi de distinguer son coton-tige de celui des autres membres de la famille.
LastSwab, pour une hygiène écoresponsable
Le coton-tige LastSwab permet donc de se nettoyer les oreilles tout en réduisant ses déchets et en respectant l’environnement. Il s’utilise comme un coton-tige classique, avec les mêmes précautions : l’extrémité du coton-tige doit juste servir à nettoyer l’entrée du conduit auditif pour ôter les éventuels résidus visibles de cérumen.
Rien ne sert d’utiliser le coton-tige trop souvent ou de chercher à aller trop loin dans le conduit auditif : le cérumen est une sécrétion naturelle qui protège le conduit auditif des bactéries, des poussières, des champignons, de l’eau et qui retient les corps étrangers. Il est donc nécessaire au bon fonctionnement de l’oreille, et seul l’excédent visible peut être retiré une à deux fois par semaine grâce au coton-tige durable et écologique LastSwab.