De la création à la reprise de la marque Cap Bambou
Cap Bambou est une histoire écrite à plusieurs mains. Tout a commencé en 2017, avec Jérémy et Magali Tribou. Le couple s’expatrie en Asie et c’est au cours de ce voyage que Jérémy et Magali font le constat des dégâts causés par les déchets plastiques. Mais en chemin ils rencontrent également des solutions en découvrant notamment les pailles en bambou. De retour en France en 2018, ils décident alors de créer leur marque pour lutter contre ce fléau environnemental.
Les fondateurs de Cap Bambou sont ensuite contactés au printemps 2019 par Vincent Penel. Ce commercial en quête de sens ressent le besoin de donner un nouveau souffle à sa carrière. Vincent Penel cherche en effet à allier son goût du relationnel et ses convictions écologiques. Il devient alors agent commercial indépendant pour Cap Bambou avec une très grande motivation : « l’idée était grisante plus je vendrai de produits en bambou, moins de plastiques à usage unique il y aura, et mieux la planète se portera. »
Mais à l’automne 2019, Jérémy et Magali Tribou annoncent à Vincent qu’ils vont se séparer de l’entreprise. Ce dernier n’hésite pas et décide de reprendre Cap Bambou avec sa compagne. Eulalie est elle-même engagée dans le développement durable depuis de nombreuses années avec son salon de coiffure « Biosp’Hair par Eulalie » et la commercialisation de produits capillaires naturels comme les colorations végétales. L’idée sonne pour le couple comme une évidence.
Ils ont depuis augmenté le nombre de revendeurs et agrémenté la gamme avec divers produits. Les sets de repas pour bébés et bambins, munis d’une ventouse antidérapante sont notamment testés et approuvés par ces jeunes parents auprès de leurs filles. Vincent et Eulalie ont aussi développé tout un univers autour du soin des cheveux avec les brosses, les peignes et les accessoires pour coloration végétale à destination des particuliers et des professionnels : bols et cuillères en bambou, pinceaux, charlottes à cheveux…
Parents de 3 petites filles, Vincent et Eulalie ont décidé de s’investir dans Cap Bambou pour ne plus subir leur éco-anxiété. Ils préfèrent ainsi agir à leur échelle et œuvrer à la construction du monde de demain. Leur ambition avec Cap Bambou est de faciliter le changement d’habitudes des consommateurs en proposant des alternatives naturelles.
Pourquoi ce choix du bambou MOSO ?
Cap Bambou ne porte pas son nom par hasard. De la même manière, le choix de ce matériau n’est pas une démarche aléatoire. Le bambou MOSO est une variété géante qui pousse très vite sans avoir besoin d’irrigation, d’engrais ou de pesticides. La culture de bambou joue un rôle dans le développement économique de certaines zones secondaires tout en préservant l’environnement.
À la différence des essences de bois qui ont besoin de plusieurs décennies pour se régénérer, il faut seulement 4 à 5 ans au bambou, qui peut quant à lui pousser d’1 mètre en une seule journée. En termes de capture de CO2 également, la plante a un impact environnemental 5 fois plus élevé que les arbres, tout en rejetant environ 30 % d’oxygène en plus. Le bambou participe alors à la lutte contre l’effet de serre et la déforestation. Ces facteurs permettent d’équilibrer le coût énergétique du transport.
D’autre part, le bambou est naturellement antibactérien, résistant aux moisissures, mais également à la chaleur et aux tâches.
Les valeurs primordiales chez Cap Bambou
Eulalie et Vincent tiennent à une ligne de conduite éthique et transparente pour la marque.
Des produits en bambou brut
Le bambou est souvent soumis à controverse, notamment à cause des produits fabriqués à partir de fibres de bambou et mélamine. Il s’agit de bambou broyé puis aggloméré avec des colles et autres polluants chimiques. Ces articles sont désormais interdits dans l’univers de la puériculture, car ils représentent un réel danger lorsque la mélamine est exposée à la chaleur. Ces pratiques ne concernent pas Cap Bambou qui taille ses articles directement dans le bambou brut.
Une transparence sur la provenance
La transparence est de rigueur pour la marque qui ne cache pas que ses sites de production se trouvent en Chine et au Vietnam. Ces partenariats permettent de limiter l’impact du transport. La transformation du produit sur place, à proximité des cultures assure ainsi l’importation d’un volume plus faible. Cap Bambou veille à une gestion durable des forêts ainsi qu’aux conditions de travail dans les ateliers choisis, à travers un cahier des charges très strict. L’acheminement se fait ensuite en grosse quantité en vrac en privilégiant le transport ferroviaire ou maritime.
Une gamme tournée vers la lutte contre le plastique dans les océans
À travers ses différentes collections, Cap Bambou souhaite accompagner la transition écologique et favoriser la consommation responsable pour limiter les millions de tonnes de plastique qui se retrouvent chaque année dans les océans. Les pailles, les cotons-tiges, les brosses à dents et les articles de vaisselle jetable représentent les déchets plastiques les plus retrouvés sur les plages. Cap Bambou espère également que ces changements d’habitudes et de modes de vie pourront éviter que le microplastique issu des déchets ne termine sa route dans nos assiettes.
Membre de 1 % For The Planet
C’est cette dynamique de préservation de l’environnement qui a poussé Cap Bambou à devenir membre du collectif 1 % For The Planet. Cette organisation à but non lucratif est composée d’individus, d’associations et d’entreprises, tous engagés dans un mouvement de philanthropie environnementale. Chaque membre reverse alors une participation à hauteur de 1 % du chiffre d’affaires. Le collectif 1 % For The Planet attribue ensuite les fonds à différentes associations de protection de l’environnement. Acheter des produits Cap Bambou est une manière de contribuer à ce mouvement de grande ampleur.