Deux fondateurs à l’origine du projet
L’idée de l’entreprise a germé dans la tête des deux fondateurs : Émilie Creuzieux et Fabien Marret, après un voyage fait en Australie. Ils ont, tous les deux, été séduits par une nouvelle forme de restauration. Une cuisine bio, simple et saine. Une fois revenus en France, Emilie Creuzieux était souvent en déplacement et elle avait peu de temps pour manger. De son côté, Fabien Marret planche alors pour son travail sur un projet de bento. À ce moment-là, la jeune femme décide d’utiliser un bento et elle est totalement séduite. Dans son entourage, d’autres personnes lui indiquent qu’elles rencontrent aussi la même problématique et qu’elles aimeraient disposer d’une lunch box. Émilie et Fabien décident de se lancer dans l’aventure. C’est le début d’une belle success-story.
Un premier modèle est mis au point. Il va rapidement assurer une belle renommée à l’entreprise. Ce sera un bento : un contenant avec deux niveaux qui se ferme grâce à un élastique. Cette boîte japonaise peut contenir une entrée, un plat et même un dessert.
Le produit dispose de nombreux atouts : il est étanche, peut être mis au micro-ondes mais aussi au lave-vaisselle. La boite compte 2 récipients hermétiques, d’un plaque séparatrice amovible. Ainsi, les aliments sont parfaitement séparés et la boite peut être transportée facilement. C’est vraiment le compagnon parfait pour les déjeuners sur son lieu de travail, les piques-niques ou les soirées devant la télévision à regarder des séries. Produite à base d’une matière plastique très qualitative et résistante, la boite est vraiment solide. Les boites sont réalisées en plastique PBT et ainsi garanties sans bisphénol A. Le PBT constitue un polymère qui résiste à la chaleur.
Un produit dans l’air du temps
Bref, c’est très pratique et écologique. Ces dernières années, de nombreuses lois ont été votées pour bannir le plastique à usage unique. Le plastique étant à l’origine d’une large pollution dans les mers et océans. Le mot d’ordre dans de nombreux pays, dont la France est de réduire l’usage de plastique. Plusieurs lois ont été votées pour interdire la vente de certains produits en plastique à usage unique, comme les couverts et assiettes en plastique. Le bento est vraiment dans l’air du temps et répond à de nombreux besoins.
Une partie de la production relocalisée en France
Dès son lancement, Monbento vend ses produits seulement sur le net et construit une communauté de fans. Conçus dans l’hexagone, les bentos sont fabriqués en Chine pour des raisons de coûts de production. Fin 2017, l’entreprise Monbento, dont le siège social est situé à Clermont-Ferrand, a pris la décision de relocaliser une part de sa production dans le département de l’Ain. La marque a ainsi réduit son empreinte carbone. Pourquoi ce choix ? Car les entreprises ont transformé leurs systèmes de production et ont diminué leurs coûts. Ils sont plus compétitifs. Les bentos sont aujourd’hui commercialisés aux alentours de 35 €.
Une forte croissance
Depuis sa création, l’entreprise fabrique des bentos, un ustensile inspiré de la culture japonaise. Pendant plusieurs années, les unités de production étaient basées en Chine. C’est une décision forte de la marque que de rapatrier une partie de sa production. En effet, cela a entraîné une hausse de 10 % du prix de vente, mais c’est un choix assumé de la part des dirigeants de cette société. La société a connu, ces dernières années, une forte croissance. Les produits de la marque sont aujourd’hui largement diffusés dans de nombreux magasins et un large réseau de revendeurs commercialise les bentos et autres produits de la marque.
Un développement à l’international
Monbento réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires conséquent de 8 millions d’euros et compte une trentaine de collaborateurs. Aujourd’hui, les ¾ de la production est exportée vers plus de 70 pays à travers le monde. Un vrai développement à l’international. Monbento se vend par exemple très bien en Chine. L’aspect innovant des produits séduit les consommateurs, en particulier les jeunes. Le marché japonais, où la boite tient une place de choix n’a pas encore été investi. Dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne, la Belgique ou la Suisse, il y a un vrai succès. Monbento fabrique plus d’un million de bentos chaque année. La marque a même lancé une édition très qualitative, réalisée en partie manuellement, en Auvergne. Au cinéma, dans le dernier Blade Runner avec Ryan Gosling, il y a même une scène durant laquelle l’acteur américain prend son repas dans une lunch box Monbento. Une vraie consécration internationale pour la marque française.
Une production qui se diversifie
La société a aussi diversifié sa production avec différents objets : récipients, couverts, mais aussi bouteilles isothermes. Il existe aussi une gamme de produits dédiée aux enfants, avec des articles très esthétiques et colorés. Sur les réseaux sociaux, la marque affiche de nombreuses nouveautés qui séduisent un public toujours plus large. Il existe aussi des bentos en bois : le haut de gamme, les tarifs sont donc un peu plus élevés. Les bentos ont été recouverts d’un vernis alimentaire. Elles ne peuvent pas être passées ni au lave-vaisselle, ni au micro-ondes. La marque souhaite mettre en avant une image écologique, zéro déchet, fondée sur une alimentation saine. La marque est confrontée à une croissance très rapide et doit s’adapter et éviter de trop s’éparpiller.