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Miel

Le miel est un produit entièrement naturel, riche en goût et possédant de nombreuses vertus. Il est aussi délicieux sur une tartine au petit-déjeuner que dans la composition d’une sauce accompagnant une viande. Il apaise la toux et les maux de gorge, et constitue une source importante d’antioxydants. Comment est-il produit ? Quelles sont les différentes variétés de miel ?

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Les bienfaits du miel

Outre son goût délicatement sucré et parfumé, le miel possède de nombreux bienfaits pour l’organisme.

Le miel est riche en glucides et, s’il est aussi calorique que le sucre raffiné, son indice glycémique est plus faible. Ainsi, alors que le saccharose contenu dans le sucre blanc est connu pour provoquer un pic glycémique, parfois suivi d’une hypoglycémie, le fructose contenu dans le miel est assimilé plus lentement par l’organisme.

Le miel est également une source d’antioxydants, grâce aux flavonoïdes qu’il contient. Ces molécules, que l’on retrouve aussi dans les fruits et les légumes, sont utilisées par l’organisme pour neutraliser les radicaux libres, et jouent un rôle dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, les troubles inflammatoires et certains cancers.

Le miel a des propriétés antibactériennes, antiseptiques et anti-inflammatoires qui en font un remède très efficace contre les infections ORL. Il apaise les maux de gorge, pour lesquels le miel de thym est particulièrement recommandé, ainsi que la toux. En cas de toux grasse, le miel d’eucalyptus est à privilégier tandis qu’en cas de toux sèche, on préfèrera le miel de lavande ou de thym.

On reconnaît également au miel une action prébiotique : il joue un rôle dans l’équilibre de la microflore intestinale, en aidant certaines bactéries indispensables à l’organisme à se développer, comme les lactobacilles et les bifidobactéries.

Enfin, le miel est un véritable allié de la peau, grâce à ses propriétés purifiantes, à son action antioxydante et à son pouvoir d’hydratation.

Comment est fabriqué le miel ?

Lorsqu’elles butinent les fleurs, les abeilles en extraient d’infimes quantités de nectar dont elles remplissent leur jabot, une sorte de poche qui se situe à l’extrémité de leur œsophage et juste avant leurs intestins, comme notre estomac.

Une fois que l’abeille dite butineuse retourne dans sa ruche, elle régurgite le nectar dans le jabot d’une abeille dite receveuse, qui à son tour le régurgite dans une alvéole de la ruche. Durant ce processus, le nectar, sous l’effet d’une enzyme appelée invertease que contiennent les glandes salivaires des abeilles, se défait de son eau, se concentre et commence à se transformer en miel.

Le nectar poursuit ensuite sa transformation en miel dans les alvéoles de la ruche, que les abeilles referment avec de la cire pour bien le conserver.

L’apiculteur vient ensuite récupérer les cadres sur lesquels les abeilles ont construit les alvéoles, puis ôte les opercules de cire et place les cadres dans un extracteur, qui récupère le miel grâce à la force centrifuge. Dans un deuxième temps, le miel est filtré pour le débarrasser des impuretés qu’il contient, notamment de la cire, puis placé dans des fûts où il arrive à maturation en quelques jours.

Quels sont les différents types de miels ?

Les miels monofloraux

Il existe deux grandes catégories de miel : les miels monofloraux, qui sont majoritairement issus d’une seule variété de fleurs, même s’il est impossible de le certifier à 100 %. En effet, même si les abeilles évoluent dans une zone où une seule variété florale prédomine, il arrive parfois qu’elles aillent voir un peu plus loin, notamment en raison des conditions météorologiques.

Toutefois, dès lors que le miel provient à 80 % d’une variété de fleur unique, il est considéré comme monofloral. Tout dépend donc de l’emplacement des ruches, qui doivent parfois être déplacées pour suivre la floraison au fil des semaines.

Parmi les miels monofloraux, on trouve par exemple le miel d’acacia, le miel de lavande, le miel de romarin, de colza, d’eucalyptus, de tilleul, de thym, de saule, de luzerne ou encore de châtaigner. Les amateurs de goûts légers se tourneront plutôt vers le miel d’acacia, tandis que les adeptes de miel au goût plus prononcé apprécieront la puissance du miel de bruyère ou du miel de châtaigner.

Les miels polyfloraux

On trouve également des miels polyfloraux, issus du butinage de différentes espèces végétales.

Parmi les miels polyfloraux, on peut mentionner le miel de causse, qui provient de la végétation poussant sur des zones calcaires comme les causses du Larzac, du Quercy ou du Méjean.

Le miel dit de montagne provient, en France, de plantes poussant dans les Vosges, le Jura, les Alpes, les Pyrénées ou encore le Massif central. Il est produit par les abeilles à partir du nectar de framboisiers, de pissenlits, de ronces ou de trèfles.

Il existe également du miel de forêt, du miel de garrigue, du miel de haute-montagne ou encore du miel de maquis.

Les miels rares

À ces deux grandes catégories de miel, les miels monofloraux et les miels polyfloraux, s’ajoute une troisième catégorie, celle des miels rares.

La simple évocation de leurs noms met l’eau à la bouche et prend des airs d’inventaire poétique : miel de menthe, de datte, d’orchidée, de cotonnier, de tulipier ou encore de cocotier, pour n’en citer que quelques-uns, sont aussi rares que prisés.

Qu’est-ce qu’un miel bio ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, tous les miels, même s’ils sont naturels, car fabriqués par les abeilles, ne sont pas bio. Pour pouvoir être labellisés bio, les miels doivent répondre à un cahier des charges très précis et exigeant.

L’apiculture biologique implique par exemple le recours exclusif à des ruches en matériaux naturels, comme le bois. Celui-ci ne doit pas être traité chimiquement.

Les ruches doivent être placées au milieu de cultures biologiques ou d’espèces végétales sauvages, dans un rayon de 3 km, et éloignées d’au moins 3 km des différentes sources de pollution comme les routes, les villes ou encore les zones industrielles.

La cire placée dans les ruches par l’apiculteur pour aider les abeilles à construire les alvéoles doit elle-même être issue de l’apiculture biologique. L’utilisation d’antibiotiques pour soigner les abeilles est strictement interdite, de même que le recours aux répulsifs chimiques lors de la récolte.

La durée de la conversion d’un rucher en apiculture biologique est d’un an, ce qui signifie que malgré le respect du cahier des charges, le miel ainsi produit ne peut pas bénéficier du label bio avant la fin de cette période.