En raison de situation de crise en Nouvelle-Calédonie, le président Emmanuel Macron ne pourra inaugurer comme prévu ce mercredi 15 mai, le parc éolien de Fécamp en Seine-Maritime. Ce site doté de 71 turbines, représente à ce jour la plus importante source d'énergie éolienne offshore du territoire national. Il est capable de générer une énergie correspondant à une puissance cumulée de 500 mégawatts, de quoi répondre aux besoins énergétiques de pas moins de 770 000 résidents.
🔴 Emmanuel Macron convoque ce matin un Conseil de défense relatif à la situation en #NouvelleCalédonie. De fait il annule son déplacement à Fecamp prévu cet après midi pour inaugurer le parc éolien en mer. (Elysée à @RTLFrance)
— Thomas Despre (@ThomasDespre) May 15, 2024
Après celui de Saint-Nazaire inauguré en novembre 2022, Fécamp est le second parc éolien en mer opérationnel en France. Ces réalisations s'inscrivent dans une dynamique nationale portée par la programmation pluriannuelle de l'énergie, qui prévoit l'installation de nouvelles infrastructures éoliennes maritimes à l'avenir.
Au large des côtes de la Manche et de l'océan Atlantique se trouvent l'essentiel des parcs éoliens en activité ou en projet. Ces zones bénéficient de conditions environnementales favorables, telles que des vents forts et une mer appropriée, mais aussi d'une infrastructure industrielle et de réseaux électriques adaptés pour accueillir ce type d'équipement.
Expansion des projets éoliens en France
Le paysage éolien en mer de France ne se limite pas à Fécamp et Saint-Nazaire. D'autres installations sont en phase de construction : les sites de Dieppe-Le Tréport en Seine-Maritime, de Courseulles-sur-Mer dans le Calvados, ainsi que ceux situés aux îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée et le parc de Saint-Brieuc, prochainement fini. En outre, sept projets supplémentaires sont en cours d'évaluation et de planification.
Bien que l'énergie éolienne offshore représente encore une fraction modeste de la production énergétique française, sa part est appelée à croître. Selon RTE, environ 1,9 terawattheure d'électricité a été généré via cette source d'énergie en 2023, ce qui équivaut à 3,8% de la production électrique nationale. Ces infrastructures sont cependant cruciales pour l'ambition française d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en portant la part des énergies renouvelables à 40% du mix énergétique en 2030, et d'après l'Ademe, ce pourcentage devrait être augmenté d'au moins 70% pour respecter cet engagement.
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