Diminuer de 50% la viande en France favoriserait le climat, révèle une analyse
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Diminuer de 50% la viande en France favoriserait le climat, révèle une analyse

Une récente étude met en exergue la potentielle contribution d'une réduction de la consommation de viande à l'atteinte des objectifs climatiques en France.

La réduction de moitié de l'ingestion de viande dans l'Hexagone, s'établissant à pas plus de 450 grammes hebdomadairement, est pressentie comme un moyen efficace pour remplir les engagements climatiques nationaux, d'après l'enquête conjointe du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition dévoilée en février. "Une diminution de 50% de notre consommation carnée est envisageable, tout en préservant les besoins nutritionnels et sans devoir se tourner vers des aliments fortifiés ou des compléments alimentaires", affirme l'étude. Ce changement aurait pour conséquence de "diminuer considérablement l'empreinte carbone de notre alimentation de 20% à 50%, en fonction des ajustements alimentaires qui l'accompagnent".

Actuellement, nos habitudes alimentaires sont responsables de 22% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) françaises, dont "60% sont imputables à la production agricole des aliments que nous ingérons". L'étude remarque une infime remontée de la consommation de viande par citoyen en France pour la première fois depuis 2012, après une baisse soutenue depuis 1990.

Une consommation de volailles qui a crû de manière significative

Concernant la volaille, sa consommation par personne a effectivement plus que doublé de 2000 à 2022, selon les constatations de l'étude. De manière plus globale, "la quantité de viande absorbée par tête en France est actuellement le double de la moyenne mondiale".

Le réseau Action climat, qui regroupe une trentaine d'organismes, ainsi que la Société française de nutrition, ont "réalisé une modélisation de régimes alimentaires plus durables" en partenariat avec le cabinet MS Nutrition. Cette recherche s'appuie sur les objectifs de la 2e Stratégie bas carbone de la France, qui prévoit en particulier une atténuation de 46% des GES pour le secteur agricole d'ici 2050.




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