« Je me fous complètement de l’écologie » : l'irresponsabilité médiatique pour Hugo Clément face aux propos de Sarah Saldmann
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« Je me fous complètement de l’écologie » : l'irresponsabilité médiatique pour Hugo Clément face aux propos de Sarah Saldmann

Sur le plateau de RMC, pendant l’émission « Les Grandes Gueules », la chroniqueuse Sarah Saldmann a assumé penser d’abord à ses intérêts personnels et éventuellement à celui de la planète en ajoutant que l’écologie ne l’intéressait pas et qu’elle s’en "foutait".

« Je me fous complètement de l’écologie »

Chroniqueuse dans « Les Grandes Gueules », Sarah Saldmann a montré son agacement contre les injonctions de la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin. La ministre a en effet demandé aux citoyens français de faire attention à la surutilisation de la climatisation et de son impact énergétique pendant les vagues de chaleur. Des consignes visant à lutter contre le réchauffement climatique.

« À titre personnel, je me fous complètement de l’écologie, ça ne m’intéresse pas. Je vois d’abord mon intérêt et éventuellement après, celui de la planète. Je vais même acheter une climatisation, elle m’y a fait penser. J’aimerais bien que ces personnes qui donnent ces conseils se les appliquent à eux-mêmes », a déclaré Sarah Saldmann sur le plateau de RMC.

 

Sarah Saldmann a ajouté qu’elle en avait assez de ces consignes et a estimé que les politiques eux-mêmes ne les suivaient pas. Elle a alors rappelé l’épisode du jet privé que Jean Castex avait mobilisé pour se rendre dans sa commune et pouvoir déposer son bulletin de vote dans les urnes, lors de l’élection présidentielle.

La responsabilité médiatique

Cette provocation soulève une problématique bien plus profonde, celle de la responsabilité médiatique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les propos tenus par la chroniqueuse sont effectivement dangereux pour de nombreux militants écologistes qui ont pris la parole pour les dénoncer. Pour Hugo Clément par exemple, journaliste et militant, il est irresponsable de continuer à « diffuser ce genre de discours, qui condamne les générations futures à un monde invivable »

 

Pour Salomé Saqué, journaliste économique et politique, le constat est similaire. Ce type de propos climatosceptiques sont en fait un véritable constat de l’irresponsabilité médiatique dans la crise environnementale. Elle disait d’ailleurs sur France Info que les citoyens avaient besoin d’être sensibilisés au réchauffement climatique et que les médias constituaient un « acteur démocratique majeur ». 

« Il faut pouvoir informer à très grande échelle les citoyens de la gravité de la situation et il faut que les gens comprennent que si on ne fait rien et qu’on n’applique pas ce qui est proposé par le GIEC, notre société va s’effondrer », a-t-elle déclaré au micro de France Info.

Source photo : RMC




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