El Niño et La Niña, ces deux événements météorologiques majeurs, forment un couple inséparable dans la danse climatique de notre planète. Tandis qu'El Niño est associé à un réchauffement des températures, La Niña tend à avoir l'effet inverse, abaissant les températures. Une étude récente de Copernicus a révélé une augmentation alarmante des températures planétaires au cours de la dernière année, un signe inquiétant du réchauffement climatique en cours.
La Niña est reconnue comme une anomalie frigorifique dans le Pacifique qui joue un rôle de contrepoids à El Niño. Cependant, leur alternance n'est pas systématique et il est possible que certaines années ne témoignent ni de l'un ni de l'autre phénomène.
L'apparition de La Niña pourrait apporter un léger répit face à la tendance au réchauffement, mais elle n'indique pas forcément de changements significatifs des températures estivales à venir.
Si en 2020, La Niña était présent dans le Pacifique et que cette même année a été enregistrée comme la plus chaude à échelle mondiale, cela démontre la complexité des interactions entre ces phénomènes et le système climatique global.
La Niña impacte diverses régions du globe de manière disparate. Elle pourrait atténuer la formation de typhons dans le Pacifique, influencer les précipitations en Indonésie, au Pérou et au Brésil, ou encore augmenter l'activité cyclonique dans l'Atlantique. La faune, et en particulier les populations de poissons, répond aussi à ces changements de température, avec des conséquences directes sur la pêche et l'écosystème marin.
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