Préservation des calanques : Sugiton et Pierres Tombées accessibles sous réservation cet été
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Préservation des calanques : Sugiton et Pierres Tombées accessibles sous réservation cet été

La ville de Marseille a eu une idée un tant soit peu étonnante. Cet été, pour vous rendre sur une des criques incontournables du Parc national des Calanques, vous devrez réserver votre place. Le but est de limiter leur accès pour préserver la biodiversité dans ce cadre idyllique, très souvent mis à mal pendant la haute saison touristique. La fréquentation passera de 2 500 à 400 personnes par jour en plein été aux calanques de Sugiton et des Pierres Tombées.

« Réserver, c’est préserver » Sugiton et Pierres Tombées

Une décision qui peut surprendre, mais qui répond à une problématique importante : la croissante fréquentation des calanques de Marseille et son impact sur la biodiversité. Le directeur du Parc national des Calanques, François Bland, parle même d’urgence. L’objectif est de permettre aux personnes de réserver leur place pour faire baisser drastiquement la fréquentation de ces lieux.

Déjà mis en place dans de vastes parcs nationaux aux États-Unis, ce dispositif est le premier à voir le jour en France. Entre le 10 juillet et le 21 août, les plages de Sugiton et des Pierres tombées seront accessibles uniquement sur réservation. Vous pourrez réserver gratuitement votre place au plus tôt trois jours avant et au plus tard à 18 h la veille sur le site ou l’application mobile du Parc national des Calanques.

 

Combattre l’explosion du tourisme dans les calanques marseillaise

Chaque année, plus de 3 millions de personnes se promènent dans ces criques rocheuses. Cependant, depuis la pandémie de COVID19, les Français se sont davantage tournés vers des destinations proches pour leurs vacances et la fréquentation a tout simplement explosé. Le nombre de touristes a augmenté de 50 à 100 % sur certains sites. La présence d’autant de touristes est un danger pour la biodiversité et l’augmentation de la pollution sur ce territoire.

« Les gens se concentrent tous sur une bande très étroite du bord de mer et ont tendance, lorsque la fréquentation augmente, à déborder sur les pentes et à remonter dans la végétation pour s’étaler », a confié Alain Vincent, délégué à l’action territoriale du Parc national de Calanques.

 




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