Plus le temps passe, plus le besoin de marcher en pleine nature au grand air se fait ressentir. Surtout pour ceux qui n’ont pas de jardin et qui en ont marre de faire le tour du pâté de maisons. Mais la randonnée, même si elle ne présente aucun risque sanitaire, est formellement interdite par les autorités, sous peine d’amende. Un point sur la situation dans cet article.
Les autorités sont claires : pas de randos pendant le confinement
Avec le retour du beau temps et déjà plus de 7 semaines de confinement, l’envie de sortir au grand air se fait de plus en plus pressante. Surtout pour ceux qui sont confinés en ville et en appartement.
Faire des randonnées ne paraît pas constituer un risque sanitaire quelconque, surtout si on y va seul où avec les personnes qui partagent notre foyer. Mais pour les autorités, pas de négociation possible avec les règles strictes de sortie. Personne ne doit se promener à plus de 1 km de chez lui sans raison valable, sous peine d’être sanctionné de 135 euros d’amende.
Une restriction souvent mal comprise, notamment par les personnes qui habitent dans des lieux isolés à la campagne ou à la montagne.
Ne pas encourager les migrations de population
Pour les autorités, cette interdiction stricte a pour objectif d’éviter les accidents et de ne pas engorger inutilement les hôpitaux. Mais ne pas assouplir les règles de confinement dans certaines régions pourrait pousser les plus confinés (les citadins en appartement, les personnes ayant des résidences secondaires, etc.) à se déplacer hors de leur région et de propager le virus dans des lieux qui sont pour le moment épargnés.
Une pétition pour réclamer un « accès responsable à la nature en confinement »
De plus en plus d’études scientifiques sont menées sur les bienfaits de la nature sur l’homme. Une bonne balade au vert nous permet de nous détendre et de diminuer notre stress. En période de confinement, nous en aurions bien besoin !
C’est pourquoi une pétition a été créée pour réclamer « un accès responsable à la nature en période de confinement » et elle est déjà signée par de nombreux Français.
Un point de vue partagé par le psychiatre Christophe André :
« Marcher et sortir régulièrement, avec des précautions bien sûr, à condition de ne pas se regrouper, c’est bon pour la santé et est aussi un réducteur d’inégalités. C’est le seul moyen pour ceux qui n’ont pas un logement agréable ni un jardin, de bénéficier de l’agrément que peuvent apporter les espaces verts. C’est à la fois scientifique et démocratique ».