Une canicule qui n’en finit pas
Depuis le début du mois de mars, l’Inde et le Pakistan sont confrontés à des vagues de chaleurs très intenses. D’ailleurs, le mois de mars avait enregistré la moyenne des températures maximales la plus haute jamais atteinte depuis le début des relevés de température en 1901.
Scorching & dangerous heat on the way for India & Pakistan.
— Scott Duncan (@ScottDuncanWX) April 24, 2022
Temperatures will approach April record levels. The high 40s Celsius are expected, parts of Pakistan close to 50°C.
It has been hot here for a very long time now... since early March. pic.twitter.com/EuxZQR45Rc
Les températures ne se sont pas calmées depuis, et vont même grimper dans les prochains jours jusqu’à atteindre 50 °C localement. New Delhi, la capitale de l’Inde, devrait dépasser les 44 °C.
Comme le GIEC l’avait mentionné dans son rapport, ces vagues de chaleur extrême sont le résultat du changement climatique et ces événements exceptionnels risquent d’être de plus en plus récurrents. Par ailleurs, la Nasa avait également rappelé qu’une partie de l’Asie du Sud pourrait devenir inhabitable dès 2050 à cause des fortes chaleurs mêlées à une humidité ambiante qui rendent certaines zones invivables pour l’Homme.
Depuis début Avril, fortes chaleurs du désert africain au plateau tibétain & plaine d'Asie Centrale.
— Christophe Cassou (@cassouman40) April 23, 2022
La vague de chaleur a venir sur #Inde #Pakistan conduira a des tempé >45°C alors que la mousson n'a pas commencé mais humidité augmente déjà.
➡ Tolérance corporelle difficile! pic.twitter.com/X0VoUAsT1Y
La chaleur et l’humidité s'entremêlent
La grande problématique de ces vagues de chaleur, c’est l’humidité. S’il est possible pour le corps humain de tenir quelques minutes à 100 °C dans un milieu sec, la tolérance corporelle est bien moindre dans un environnement humide. D’ailleurs, le seuil de tolérance corporelle a été baissé d’après une étude récemment publiée, le passant de 35 °C à 31 °C.
Bien que cette canicule couvre tout le sud de l’Asie, tous les habitants ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, les personnes les plus pauvres n’ont pas accès à des environnements climatisés et subiront cette nouvelle vague de chaleur extrême de plein fouet.