Le journaliste Hugo Clément appelle aux dons pour le rachat d’un zoo du Morbihan
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Le journaliste Hugo Clément appelle aux dons pour le rachat d’un zoo du Morbihan

C’est une grande première en France, l’association REWILD a fait appel au journaliste Hugo Clément pour solliciter l’aide des Français et ainsi racheter le zoo de Pont-Scorff dans le Morbihan. Le but est simple : soigner et libérer les animaux captifs, dans la nature. Un message plutôt bien reçu par les followers d’Hugo Clément, puisque l’objectif a été atteint avec brio en quelques jours.

Mi-décembre, le journaliste Hugo Clément invitait ses followers sur les réseaux sociaux à faire partie d’un projet d’envergure… Celui de cumuler les dons pour que l’association REWILD puisse racheter le zoo de Pont-Scorff, afin de libérer tous les animaux y étant détenus en captivité. En moins d’une semaine, le challenge a été relevé.

Hugo Clément aide à réhabiliter un terrain de chasse en réserve sauvage

Le journaliste engagé en faveur de l’environnement et de la protection animale avait déjà fait parler de lui en novembre dernier. En effet, il avait lancé un crowdfunding dans l’espoir d’aider l’association ASPASNATURE à racheter un terrain de chasse pour le réhabiliter en réserve sauvage et naturelle.

En 24 heures, il avait pu recueillir plus de 150 000 euros par le biais de plus de 11 k de donateurs. Le projet a donc pu aboutir.

Aider l’association REWILD au rachat du zoo de Pont-Scorff

L’auteur du livre « Comment j’ai arrêté de manger des animaux » lance de nouveau un appel aux dons, mais cette fois-ci, pour racheter le zoo de Pont-Scorff en Bretagne. Le zoo du Morbihan détient actuellement 560 animaux. Comme dans la grande majorité des zoos, il s’agit d’animaux sauvages, capturés ou nés en captivité. Certains sont détenus dans des cages minuscules, d’autres possèdent des enclos inadaptés à leur environnement naturel. Cet établissement ne diffère pas des autres que l’on peut trouver sur le territoire, voire dans le monde entier. Les animaux y sont privés de leur liberté et de leurs instincts, jusqu’à montrer des signes de stress, comme des aller-retour incessants dans leurs cages.

Le zoo de Pont-Scorff est actuellement à vendre. Une aubaine qui n’est pas passée inaperçue pour l’association REWILD qui milite pour rendre la liberté aux animaux retenus prisonniers des zoos.

REWILD : une association pour libérer les animaux en captivité

REWILD œuvre pour la libération des animaux sauvages dans la nature, après tout un programme de réhabilitation, permettant la survie de ces animaux une fois relâchés.

REWILD collabore avec la justice française, suite aux saisies d’animaux chez des particuliers ne détenant pas de permis de détention pour animaux sauvages. Ainsi, les procureurs de la République leur confient les animaux saisis, dans le but de les soigner si besoin et de les réhabiliter à la vie sauvage, avant de les relâcher dans leur pays d’origine.

Aujourd’hui, REWILD souhaite acquérir le zoo de Pont-Scorff qui est à vendre, pour en faire le premier centre de réhabilitation français, spécialisé dans le fait de « re ensauvager » la nature, avec les animaux issus de saisies ou de zoos.

 

Transformer le zoo en centre de réhabilitation de la faune sauvage

L’association REWILD souhaite proposer un retour à la nature à la majorité des animaux retenus captifs à Pont-Scorff. Certains devront toutefois suivre un programme de réhabilitation, afin de pouvoir retrouver leurs marques. En effet, la captivité démunit certaines espèces de leurs instincts de chasse et de leurs capacités de survie en milieu naturel. Cela est par exemple le cas des loups, qui, une fois que leur période de réhabilitation sera achevée, pourront retrouver la forêt. Il en sera de même pour les phoques, qui, s’ils sont capables de se nourrir avec des poissons vivants, seront alors remis en liberté.

En revanche, certaines espèces ne pourront jamais regagner leur milieu naturel. C’est le cas des lions. Âgés ou nés en captivité, ils ne connaissent pas la savane et pourraient mourir s’ils y étaient relâchés. Ils seront plutôt transférés dans des sanctuaires en Afrique. En effet, les animaux ne pouvant pas regagner la nature, seront renvoyés dans leur pays d’origine au sein de sanctuaires spécialisés, pour évoluer sereinement dans un environnement adapté.

Le zoo de Pont-Scorff deviendra également une zone de réhabilitation pour d’autres animaux provenant de zoos extérieurs ou ceux saisis par la justice, avant d’être remis en liberté ou d’être renvoyés dans leur pays d’origine. L’établissement se voudra être une porte ouverte vers la nature.

Durant la campagne, un rhinocéros noir répondant au nom de Jacob est décédé suite à de nombreuses blessures occasionnées par un espace inadapté et une nourriture à base de granules plutôt que de végétaux.

Un appel aux dons pour récolter 600 000 euros en 5 mois

Afin d’acquérir le zoo de Pont-Scorff, REWILD doit trouver 600 000 euros en 5 mois. Les membres se sont unis à Hugo Clément par le biais de son émission « Sur le Front » sur France Télévisions, dans le but de lever des fonds.

Ensemble, ils ont ouvert une cagnotte. Les 600 000 euros demandés serviront à soigner, réhabiliter et renvoyer à la nature ou dans des sanctuaires, les espèces déjà captives dans le zoo. Par la suite, REWILD souhaite conserver le lieu ouvert pour d’autres animaux et continuer de le faire fonctionner grâce à une économie parallèle, permettant de faire rentrer de l’argent sans exploiter les animaux.

Les dons ont afflué de toutes parts. À tel point qu’il n’a fallu que 5 jours pour atteindre la somme de 600 000 euros ! La cagnotte a été relayée et agrémentée par de nombreux citoyens, dont un généreux donateur de 250 000 euros. Il s’agit en effet du fondateur du site de rencontre Meetic, Marc Simoncini.

La cagnotte reste toujours ouverte et affiche un total de 710 520 euros. Les dons supplémentaires permettront de financer des travaux d’aménagement des enclos déjà présents, d’apporter des soins urgents pour les animaux malades ou mal en point, ainsi que de subvenir aux besoins de fonctionnement du personnel (salaire des soigneurs, développement du programme de réhabilitation…).




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