Une vision péremptoire de l'industrie du ski
Le président de l'association des maires de stations de montagne et maire de La Plagne en Savoie, Jean-Luc Boch, a exprimé sa désapprobation face au rapport de la Cour des comptes rendu public mardi dernier. Il reproche à la Cour une approche jugée dogmatique et une omission 'des éléments des professionnels de la montagne' dans son analyse. Le document indique que l'industrie du ski, telle qu'elle est pratiquée actuellement en France, montre des signes de faiblesse, et fait valoir que les stations n'ont pas véritablement pris en compte les enjeux du changement climatique.
L'alternative du canon à neige : un dilème socio écologique
Le rapport de 147 pages soumet à l'examen les stratégies des quarante-deux stations dans les différents massifs, notamment l'utilisation de neige artificielle. Bien que les stations soutiennent que la neige artificielle pourrait être une réponse aux problèmes climatiques, la Cour critiquait cette solution comme une approche à courte vue, onéreuse et de moins en moins efficace avec le réchauffement. Le développement des canons à neige a également un impact sur les ressources en eau, souligne le rapport. Toutefois, pour Boch, 'c'est essentiel à la vie sur des territoires', insistant sur l'idée que les canons à neige permettent d'irriguer les terrains plus longtemps et ne vois pas cela comme un problème.
Boch défend la diversification des offres touristiques en montagne
La Cour critique aussi le 'tout ski' ainsi que le développement d'activités annexes au ski, tels que le VTT, la tyrolienne ou encore les cures thermales, souvent déficitaires et sans stratégie cohérente. Face à ces critiques, Boch défend la diversification des offres touristiques en montagne, mettant en avant que la satisfaction de la clientèle reste au cœur des enjeux économiques.