Emmaüs réclame un tarif social pour la redevance sur les ordures ménagères
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Emmaüs réclame un tarif social pour la redevance sur les ordures ménagères

En Dordogne, depuis le remplacement de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) par la redevance incitative, Emmaüs se retrouve à devoir débourser un peu plus de 2.700 euros par an pour le traitement des déchets de son association et déplore de ne pouvoir profiter d’un tarif adapté à son activité sociale.

Engagée dans la lutte contre la précarité, Emmaüs vient en aide aux plus démunis en leur offrant un toit, un repas ou un emploi. La fondation de l’abbé Pierre favorise l’insertion sociale grâce au travail de valorisation des meubles, vêtements, outils et appareils en tout genre qu’elle collecte partout en France. 

Le recyclage en seconde main est l’un des fondements de l’association depuis plus de 70 ans. Même si les repas qu'elle délivre génèrent des poubelles, elle fait aussi malheureusement face à de nombreuses donations dont l’état les prédestine au rebut. En conséquence, l’organisation détient paradoxalement un certain nombre de déchets qu’elle n’a pas directement produit. C’est précisément sur le volume global qu’Emmaüs Dordogne est taxée et la redevance annuelle dépasse les 2700€. 

L’intégration de cette somme aux frais de fonctionnement interne pourrait, à terme, mettre en péril l’aide apportée aux personnes en situation de précarité. À ce titre, Cédric Thomas le directeur de l'association dordognaise attend un changement de tarification de la part des instances nationales.

Source image : https://unsplash.com/
 




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