L'institut MIT développe des panneaux solaires ultra-fins
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L'institut MIT développe des panneaux solaires ultra-fins

Des chercheurs de l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT) ont révolutionné le domaine du solaire en concevant des cellules photovoltaïques extrêmement minces.

L'avancement de la technologie solaire franchit une nouvelle étape grâce à la prestigieuse équipe du M.I.T (l'Institut de technologie du Massachusetts), qui a récemment élaboré des cellules photovoltaïques d'une finesse stupéfiante. À l'image d'une feuille de papier, ces cellules seraient capables de transformer la lumière solaire en électricité, tout en étant si minces qu'elles pourraient tenir sur une feuille de plastique.

Dans leur laboratoire, les scientifiques du MIT ont appliqué un processus d'impression spécial pour superposer plusieurs couches de matériau photovoltaïque sur le substrat plastique. D'une robustesse étonnante, le matériau de support sélectionné pour ces cellules est le Dyneema, reconnu pour son utilisation dans la confection de gilets pare-balles à cause de sa grande résistance. Les tests ont confirmé la durabilité de ces cellules solaires souples, qui ont résisté à plus de 500 cycles de flexion sans perte de performance.

Usages innovants et prometteurs

Les panneaux solaires actuels, qui datent des avancées de Russell Ohl en 1939, se composent généralement de silicium pris en sandwich entre des couches de plastique et de verre, résultant en des structures assez lourdes et encombrantes. Par contraste, les cellules mises au point par le MIT pourraient ouvrir la voie à de nouvelles applications, en raison de leur légèreté extrême et de leur souplesse. Bien que leur rendement soit inférieur à celui des panneaux solaires standards, elles surpassent ces derniers en termes de production d'énergie par poids, atteignant 370 watts par kilogramme, soit une efficacité 18 fois supérieure à celle des systèmes courants.

Ces cellules avant-gardistes pourraient être utilisées pour alimenter des bateaux en mer en les fixant directement sur les voiles, ou servir dans des zones sinistrées en remplaçant les générateurs bruyants et polluants par des revêtements solaires légers sur les toiles de tentes d'urgence. L'imagination est la seule limite ; on peut envisager leur incorporation sur des drones pour prolonger leur autonomie en vol. Envisager des applications aussi variées souligne le potentiel perturbateur de cette technologie.

L'un des membres de l'équipe du MIT a exprimé sa vision enthousiaste pour l'avenir, où ces cellules photovoltaïques pourraient être produites rapidement et à grande échelle, similaires à la production d'un journal, facilitant ainsi un déploiement massif et agile. Alors que le monde s'oriente de plus en plus vers les énergies renouvelables, les applications de cette découverte pourraient séduire de nombreux acteurs à travers le globe.

Source image : https://pixabay.com/




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