Depuis mars de cette année, la canicule qui frappe le Mexique a emporté la vie de 155 individus. Un rapport hebdomadaire émanant du ministère de la Santé du Mexique, relayé par l'Agence France-Presse (AFP), mentionne l'enregistrement de 30 nouveaux décès entre le 13 et 18 juin.
Cette vague de chaleur qu'on qualifie de mortelle a commencé en mai et s'est imposée comme la troisième à frapper le pays en 2024. Des villes mexicaines ont enregistré des records de température, Mexico ayant atteint les 34,7 °C le 25 mai.
De plus, 2 567 incidents de santé liés à des 'températures naturelles extrêmes' ont été répertoriés depuis mi-mars. Non seulement les populations humaines subissent les conséquences tragiques de la canicule, mais certains animaux sont également impactés. On dénombre par exemple, la mort d'au moins 164 singes hurleurs dans les États du Chiapas et de Tabasco où les thermomètres ont grimpé au-delà de 40 °C. D'autres espèces telles que des perroquets et des toucans ont également succombé.
Le réchauffement climatique incriminé
Le réchauffement climatique est pointé du doigt : il aurait rendu 35 fois plus probable survenance de cette canicule dévastatrice de mai au Mexique, en Amérique centrale et aux États-Unis, selon les conclusions de World Weather Attribution (WWA), parues le 20 juin.
L'augmentation des phénomènes de chaleur extrême est directement liée aux activités humaines selon les scientifiques. Ces variations climatiques extrêmes engendrent des sécheresses rivales avec des tempêtes tropicales de grande intensité. Pour preuve, le 19 juin, une tempête a fait quatre victimes en plus de lourds dégâts dans le nord-est du Mexique.
Canicule au Mexique: le bilan s'alourdit à 155 morts depuis mars https://t.co/7k4D1WqaAW pic.twitter.com/KZctU3tSSf
— RFI (@RFI) June 21, 2024
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