Les camions vibreurs aident à découvrir des sources géothermiques en Île-de-France
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Les camions vibreurs aident à découvrir des sources géothermiques en Île-de-France

En Île-de-France, la recherche de nouvelles ressources de géothermie s'intensifie avec l'utilisation de camions vibreurs pour examiner le sous-sol et trouver des eaux chaudes souterraines.

En quête d'une méthode de chauffage écologique et moins dépendante des énergies fossiles, la région Île-de-France se tourne vers la géothermie. Cette alternative verte tire parti de la chaleur terrestre, une énergie constante et inépuisable. Afin de déceler cette précieuse ressource, des engins peu communs, baptisés camions vibreurs, parcourent les routes franciliennes de nuit afin de sonder les profondeurs de la terre.

Ces camions ont été engagés dans le programme Geoscan qui s'est achevé le 4 avril. 

Prospection de ressources géothermiques jusqu'à 3 000 mètres de profondeur

Le projet porte ses espoirs sur la détection de nouvelles zones géothermiques, surtout dans l'ouest et le sud de l'Île-de-France, des territoires jusqu'alors peu explorés en la matière. "Les eaux chaudes peuvent se situer entre 500 et 3 000 mètres de profondeur, nécessitant ainsi une cartographie exhaustive pour identifier les formations géologiques propices," indique Camille Maurel, hydrogéologue au BRGM.

Dans un contexte de transition énergétique et d'aspiration à l'autonomie énergétique, les avantages de la géothermie sont multiples, souligne Norbert Bommensatt de l'Agence de la transition écologique (Ademe) : "Nous disposons sous nos pieds d'une source d'eau située à 1 500 mètres de profondeur, dont la température varie entre 50 et 65 degrés. Si nous parvenons à l'exploiter, l'impact sera significatif, offrant une énergie stable, moins affectée par les fluctuations des prix des énergies fossiles."

"C'est une énergie vraiment prometteuse, un atout majeur pour décarboner nos métropoles,"

Norbert Beumannzatt, ingénieur à l'Ademe à franceinfo

L'usage de la géothermie n'est pas une nouveauté en France, avec déjà 59 réseaux de chaleur urbains qui utilisent cette énergie. L'Île-de-France, en pointe en la matière, compte 54 installations bénéficiant à près d'un million de personnes, et évitant ainsi l'émission annuelle de 400 000 tonnes de CO2 comparativement à des installations fonctionnant au gaz. L'ambition est désormais de doubler, voire tripler le nombre de ces projets géothermiques.

Source image : https://app.leonardo.ai/ai-generations




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