Lutte contre la fast-fashion : l’initiative législative reçoit le soutien du gouvernement
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Lutte contre la fast-fashion : l’initiative législative reçoit le soutien du gouvernement

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, déclare l'appui du gouvernement à une proposition de loi visant à limiter les effets néfastes de la fast-fashion sur l'environnement.

En vue de restreindre les répercussions néfastes de la mode éphémère sur l'environnement, une nouvelle proposition de loi va bénéficier du soutien de l'exécutif français. L'annonce a été faite par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lors d'une conférence à Paris qui rassemblait les professionnels du secteur de la mode responsable.

Portée par Anne-Cécile Violland et soutenue par le groupe parlementaire Horizons, cette initiative législative cible particulièrement les enseignes ainsi que les plateformes de vente en ligne impliquées dans le commerce de la fast-fashion. Ces dernières sont réputées pour leur production massive de vêtements à faible coût et qualité souvent douteuse, majoritairement importés d'Asie.

Le projet de loi propose une écocontribution modulable, incitant les entreprises à réduire leur empreinte écologique. Cela permettrait de ramener un équilibre des coûts en faveur des articles provenant de chaînes de production plus respectueuses de l'environnement.

L'assaut législatif contre la fast-fashion

L'enjeu principal est la diminution de l'impact environnemental engendré par l'industrie de l'habillement. Cela passerait par une meilleure information des consommateurs et l'interdiction de la publicité pour les produits et sociétés de mode éphémère.

"En proposant ces vêtements à des prix si bas, les enseignes s'enrichissent tout en laissant à la charge de la planète et des fonds publics la responsabilité de gérer les conséquences de leur modèle de production", souligne Christophe Béchu. "Les coûts liés à la dépollution et à la gestion des articles usagés ne sont pas pris en compte dans leur comptabilité."

 

Le ministre a également révélé qu'une consultation publique serait inaugurée mi-mars concernant l'étiquetage environnemental dans le secteur du textile. L'objectif est de parvenir à un consensus pour l'élaboration d'un décret d'ici la fin avril.

À l'issue de cette validation par les acteurs de l'industrie, une méthodologie sera établie afin de déterminer les critères de cet étiquetage environnemental. Pour finir, Christophe Béchu a annoncé qu'une campagne de sensibilisation spécifique à la fast-fashion serait lancée, suivant en cela l'exemple provocateur des publicités de l'Ademe sur la déconsommation qui avaient déjà remué le secteur commercial l'année précédente.


Source image : https://pixabay.com/



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