Tout droit venu du nord du globe, le concept de foire à tout permanente fait son apparition en France dans les années 2010. L'enseigne “Au vide grenier” voit alors le jour et ouvre une cinquantaine de points de vente en 10 ans .
Au printemps prochain, “Au vide grenier” de Gonfreville-l’Orcher s'installe dans un hangar de 700 m2 précédemment occupé par le discounter Noz. Sur place, une multitude d’espaces prêts à accueillir les 1000 et 1 merveilles dénichées des caves et greniers de tout un chacun.
Justement, ce sont ces stands qui sont à louer une quinzaine d’euros la semaine. Les personnes qui souhaitent vendre des objets sans s’encombrer de l’organisation n’ont qu’à les déposer au débarras et convenir d’un tarif avec le gérant. Une fois défini, le prix restera fixe.
Le magasin se charge alors de réceptionner et d’étiqueter les produits qui pourront également être vendus en ligne.
À chaque vente, le magasin empoche une commission de 35% à 40%, le reste revient au particulier qui n’aura quasiment rien eu à faire.
En comparaison d’un vide-grenier extérieur, le bric-à-brac indoor n’est pas soumis au caractère aléatoire des intempéries ni aux problématiques de stationnement. De plus, il revêt l’immense avantage d’être ouvert du lundi au samedi, ce qui multiplie les opportunités de vente grâce à une meilleure visibilité.
L’engouement actuel pour le marché de la recyclerie est tel, que les deux co-gérants normands Stéphane Bono et Séverine Leseur ont à ce jour déjà enregistré un peu plus d’une centaine de réservations en ligne sur les 200 espaces disponibles.
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