Le canal Seine-Nord Europe est un projet pharaonique qui permettra d’affréter les cargaisons par voie fluviale, plutôt que par route. Ses dimensions hors normes ont été pensées pour permettre aux plus gros navires de supporter l’équivalent de la capacité de 220 camions réunis.
Une vocation écologique pour le transport de marchandises
La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre les changements climatiques sont au cœur du projet.
Le transport de marchandises par bateau étant moins polluant que celui d’un poids-lourd, les bénéfices de cette liaison Seine-Escaut permettrait sur une année d'alléger le trafic routier français d’1 million de camions et de 2,3 millions celui de l'Europe. Sur une quarantaine d’années, les prévisions avoisinent une économie de 50 millions de tonnes de CO2.
Une construction respectueuse de l’environnement
Bien que décriée par certains détracteurs notamment en raison de l’exploitation d’une quantité d’eau bien supérieure à celle des mégabassines, la construction de la voie se dit respectueuse de l'environnement.
En effet, le canal sera en grande partie perméabilisé avec les matières premières présentes sur le parcours (limons et craies). Des mares, des prairies, des berges écologiques à pentes douces et un éco-pont seront aménagées dans le respect de la biodiversité.
Enfin, l’engagement de reboisement démarré en 2017 va se poursuivre jusqu’a la fin des travaux. Pour 1 arbre abattu, 3 seront replantés.
Une attractivité économique Européenne
En comparaison de l’axe fluvial actuel plutôt étroit, le futur canal Seine-Nord Europe permettra un rayonnement européen considérable en reliant facilement les marchandises intérieures du bassin parisien, des Hauts-de-France, des ports de Dunkerque, du Havre et de Rouen. Bien plus encore, ce chenal assurera la communication extérieure avec la Flandre et la Wallonie, rapprochant ainsi les frontières.
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