À l'instar de Milan, l'Union européenne est confrontée à une urgence sanitaire liée à la pollution atmosphérique, a convenu de contraintes environnementales accrues.
La nuit du 20 février, une entente a été trouvé entre les eurodéputés et les représentants des États membres pour durcir les normes de qualité de l'air, avec l'intention d'atteindre d'ici 2050 un état de 'zéro pollution' .
Selon les responsables européens, cette initiative se traduira par des réductions significatives des plafonds autorisés pour divers contaminants de l'air, bien que les nouvelles limites soient encore en-deçà des préconisations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les différentes nations membres de l'UE devront élaborer un plan précis d'ici 2028 pour réaliser ces ambitions.
Les objectifs visent particulièrement le dioxyde d'azote et les particules fines d'un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2.5), pour lesquels les limites annuelles seront diminuées de moitié à l'horizon 2030 par rapport aux standards actuels, comme annoncé dans une communication du Parlement européen.
Javi López, eurodéputé socialiste et rapporteur du projet de loi, a fait part de son enthousiasme au sujet de la mise à jour 'des directives démodées, certaines datant de près de deux décennies'. Il a également signalé que 'les standards subiront une nouvelle évaluation d'ici le 31 décembre 2030, puis tous les cinq ans minimum, avec la possibilité d'ajustements plus fréquents suivant les avancées scientifiques.'