Une serre miniature sur les épaules
Construite en plexiglas et posée sur ses épaules, l’oasis portable inventée il y a 15 ans par l’artiste bruxellois Alain Verschueren contient de la terre, des plantes et des herbes aromatiques.
« Ce sont des bulles dans lesquelles la ville est moins minérale, plus calme et agrémentée du parfum des plantes », précise-t-il sur son site Internet.
L’objectif premier était d’attirer l’attention des personnes croisées dans la rue, et de les amener à se questionner sur les problématiques environnementales.
« J’aimerais que les gens, grâce à ça, puissent se rendre compte que si on ne veut pas vivre dans le futur avec une oasis comme ça sur les épaules, il faut préserver l’environnement et changer, adapter son style de vie », a-t-il déclaré au micro du Figaro.
L’oasis portable à l’heure de la crise sanitaire
Depuis l’apparition du Covid-19 et de la crise sanitaire, les oasis portables d’Alain Verschueren passent encore moins inaperçues.
Alors que tout le monde s’est habitué à devoir porter un masque pour limiter les risques de transmission du virus, l’artiste bruxellois continue à porter sa serre miniature sur les épaules. Selon lui, les herbes aromatiques qu’elle contient, comme la lavande, la sauge, le thym et le romarin, contribueraient à assainir l’air et à renforcer les défenses immunitaires pour mieux combattre la maladie.
Quelle que soit l’efficacité de ces plantes, l’oasis portable d’Alain Verschueren ne laisse pas indifférent : les passants l’observent avec amusement et les médias du monde entier l’interrogent sur cette drôle de serre miniature.
L’artiste n’en est pas à son coup d’essai en matière d’invention « verte » : il a également créé un manteau végétal, constitué d’un tissu synthétique sur lequel il a fait pousser des plantes et des herbes, dans lequel il se promène pour « retourner sous terre comme dans le ventre de Gaïa ». Une manière de lutter contre le sentiment de solitude et d’indifférence, particulièrement présent dans les grandes villes.