Gouvernement Lecornu : La motion de censure plane déjà Lecture : 8 min
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Gouvernement Lecornu : La motion de censure plane déjà

La France politique est en ébullition totale en cet octobre 2025 ! Le gouvernement Lecornu, à peine remis en selle, se retrouve déjà au cœur d'un ouragan. Imaginez : La France insoumise et le Rassemblement national brandissent des motions de censure dès ce lundi, prêts à tout pour faire chuter le gouvernement Lecornu 2. Cette crise explosive révèle une instabilité qui secoue les fondations mêmes de la République. Et vous, citoyens, en subissez les ondes de choc au quotidien, des emplois aux factures qui flambent.


L'événement en direct

  • Motion LFI : Rejetée de justesse à 18 voix !

    La motion de censure de LFI, la plus redoutée, a été rejetée à 18 voix près.

     

    Pour connaître le vote de votre député, consultez le moteur de recherche de Franceinfo ou de l'Assemblée nationale.

  • Suspense à l'Assemblée : Motion LFI en vote

    La séance est suspendue à l'Assemblée. Les députés votent maintenant sur la motion de censure de LFI : si elle obtient 289 soutiens, le gouvernement Lecornu 2 (nommé dimanche dernier) tombe.

    Résultats attendus vers 11h30.

    En direct de l'Assemblée : 

  • Eric Ciotti, président du groupe UDR : "Votez la censure pour sauver la France, sans peur ni partis !"

    Éric Ciotti appelle les députés aimant la France à voter la motion de censure déposée par son groupe et le RN, au-delà des partis, consignes et intérêts personnels : "N'ayez pas peur."

    Éric Ciotti : "Nous devons choisir entre la continuité d'un pouvoir usé ou le sursaut de la vérité et du courage." En tant que président du groupe "Union des droites pour la République", il appelle à voter les deux motions de censure.

    À Lecornu : "Je censurerai avec détermination votre gouvernement fantoche. Sans hésitation, sans état d'âme, sans ambiguïté. Votre politique est tout simplement socialiste."

    S'adressant aux Républicains (bancs quasi vides) : "Voilà ce que représente aujourd'hui la famille politique que j'ai présidée : absente pour les Français, vide. À mes amis républicains : N'écoutez pas votre peur, que je connais bien. Ne cédez pas aux menaces, aux calculs."

  • Le groupe Horizons ne censurera pas : "Vos censures, une stratégie diabolique pour museler le peuple et le Parlement !"

    Paul Christophe (président du groupe Horizons & indépendants) dénonce les motions de censure de LFI et RN : "Pour vous, la censure n'est plus une conviction, mais une stratégie pour monopoliser les médias, saturer le débat et bloquer toute avancée non issue de votre mauvais génie. Vous prétendez défendre le peuple, mais vous bâillonnez le Parlement."

    "M. le Premier ministre, avec mon groupe, nous ne voterons pas n'importe quoi sur le budget. Nous ne renierons pas nos valeurs et défendrons fermement nos convictions pendant le débat budgétaire."

    Avant de quitter la tribune, il qualifie les motions de censure de "mortifères et irresponsables".

  • Le MoDem contre la censure du gouvernement Lecornu 2

    Blandine Brocard (députée MoDem) appelle à choisir la construction plutôt que la destruction, le dialogue au lieu du vacarme, le respect face à la surenchère, le courage d'agir plutôt que la critique facile, et les propositions fortes au lieu du rejet et de la censure systématique.
  • Les Écologistes censurent : "Votre gouvernement est une injustice totale pour la France !"

    Léa Balage El Mariky (groupe Écologistes) : "Nous ne censurons pas par plaisir, mais parce que votre gouvernement, sa composition, sa direction et ses intentions ne sont pas justes pour notre pays." "Voter une motion de censure n'est jamais un geste anodin".

    "Monsieur le Premier ministre, votre nomination procède d'une décision autoritaire à laquelle nous ne pouvons souscrire. Nous refusons que la cinquième République devienne une monarchie élective. Et puisque vous ne sollicitez pas notre confiance, nous sommes contraints de vous offrir la censure."

  • Les Républicains sonnent l'alarme : "Chaos budgétaire en vue sans majorité responsable !"

    Jean-Didier Berger (Les Républicains) : "Dans une Assemblée classique avec majorité et opposition, LR serait opposé et voterait contre ce budget. Mais sans majorité, et avec seulement des oppositions irresponsables, on court au chaos budgétaire en moins de 2 ans."

    LR ne votera pas la censure, pour l'intérêt supérieur de la nation.

    Avertissement au Premier ministre : "Nous serons vigilants sur chaque décision et n'accepterons pas n'importe quoi sur la réforme des retraites."

    Il défend la réforme : "Nécessaire mais insuffisante ; les élus responsables devront y revenir en 2027."

  • Les Socialistes lancent un ultimatum choc : "Pas d'entourloupe sur les retraites, ou votre gouvernement s'effondre !

    Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire (au nom des socialistes, qui ne voteront pas les motions de censure suite à la suspension de la réforme des retraites) : "Notre refus de censurer aujourd'hui n'est pas un pacte. Nous ne nous engageons à rien, surtout pas à voter ou laisser passer ce budget récessif et injuste présenté par vos ministres."

    Il avertit solennellement : "Pas d'entourloupe sur la réforme des retraites. Vous devez garantir que la suspension devienne une réalité juridique. La survie de votre gouvernement en dépend, comme promis devant des millions de Français."

  • Marine Le Pen en guerre contre Lecornu : "Votre budget est un poison mortel pour la France !"

    Marine Le Pen, oratrice du RN se positionne comme opposante principale via cette motion de censure déposée ce matin.

    "Les Français ne comptent même plus les motions de censure. Ils ne savent même plus qui siège au gouvernement."

    Elle dénonce ce "spectacle pathétique" comme un "poison pour notre démocratie".

    "Nous voterons sans hésiter la censure de votre gouvernement. Ce budget n'est pas un vrai budget, mais l'acte ultime d'un système politique épuisé, sans idées, qui a produit un pays affaibli par les saignées fiscales et la brutalisation sociale."

    " Si une majorité de députés veulent votre départ, l'insondable sottise des postures des uns et des autres pourrait vous sauver. Si LFI refuse de voter notre motion, et les quelques LR convaincus par la censure celle déposée par LFI, ils condamneraient ainsi par leur sectarisme et leur égoïsme le plus stupide et obtus, les Français à subir votre budget de malheur." 

    "Le RN, attend le jour de la dissolution avec une impatience croissante. Nous avons hâte de retourner devant les Français."

    "Mes chers compatriotes, ne laissez personne nous dire que nous traversons une crise politique, nous traversons une crise politicienne, une crise de vieux partis fatigués qui n'ont pour seul projet que d'empêcher le RN d'arriver au pouvoir."

    "Votre budget est un musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy".

    "Il y a des mesures d'indécence sociale. Aujourd'hui, c'est aux plus vulnérables que vous entendez faire payer la note de vos lâchetés et de vos renoncements".

    "Vous retournerez aux urnes la tête basse".

  • En direct : Motions de censure contre Sébastien Lecornu

    Sébastien Lecornu en pleine tempête : Les débats sur les deux motions de censure qui menacent son avenir !

     

  • Les débats sur les motions de censure à l'Assemblée nationale

    Les débats à l'Assemblée nationale sur les motions de censure déposées par LFI et le RN commencent.

    Les interventions dureront environ 2h30. Ensuite, le vote s'ouvrira pour 30 minutes sur la première motion, puis sur la seconde.

    Il existe deux types de motions : celles déclenchées par un 49-3, et les motions spontanées. Aujourd'hui, il s'agit du second type.

    Aurélie Trouvé, députée LFI : "Vous êtes un moine soldat, celui de M. Macron. Vous saccagez les fondements mêmes de la démocratie." (Adressé à Sébastien Lecornu lors du débat).

    "Chers collègues, censurer aujourd'hui, c'est exprimer notre attachement viscéral à notre démocratie. (...) C'est dire à nos concitoyens que leur voix compte encore." 

    "Vraiment, si cette pseudo-suspension de la réforme des retraites est une victoire, c'est bien pour le président et pour ceux qui le soutiennent. Mais vous tous, qui avez été élus pour l'abroger : allez-vous vous laisser abuser par cette aumône en trompe-l'œil ?"

    "Il est des moments où l'attentisme devient de la lâcheté."

     

  • Lecornu gèle la réforme des retraites jusqu'en 2027

    Le Premier ministre Sébastien Lecornu annonce la suspension immédiate de la réforme des retraites de 2023 jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 ! Pressé par les socialistes et la CFDT, qui menaçaient une motion de censure, il ouvre la porte à un "nouveau débat" sur notre système de retraite.

    "Aucun relèvement de l'âge ni de la durée d'assurance jusqu'en 2028", promet-il, soulignant que toute réforme doit être "comprise et équitable".

    Pour relancer le dialogue, une grande conférence sur les retraites et le travail sera organisée avec les syndicats, avec des conclusions attendues au printemps 2026.

    Coût estimé : 400 millions en 2026 et 1,8 milliard en 2027, à compenser par des économies sans creuser le déficit. Un geste audacieux qui pourrait apaiser les tensions sociales ou enflammer les débats !

     

    L'intégralité de la déclaration de politique générale du Premier ministre :

  • Zucman sur le projet de budget 2026 : Arnault et les milliardaires ont été épargnés

    L'économiste Gabriel Zucman, père de la taxe sur les ultra-riches, critique le budget Lecornu : "Tout a été fait pour épargner Bernard Arnault et les milliardaires français. C’est donc aux autres catégories sociales qu’il est demandé de faire des efforts !".

    Exonérations. Il dénonce une liste interminable d'exemptions pour la taxe sur les holdings patrimoniaux : investissements en capital, PME, liquidités fraîches, ventes de titres... Résultat ? Plus de 95% des fortunes des milliardaires échappent à l'impôt. Comptes dormants et voitures de course seulement visés !

  • Motions de censure LFI et RN : Lecornu sur la sellette dès jeudi

    Deux motions de censure contre Sébastien Lecornu débarquent à l'Assemblée nationale jeudi matin : une signée LFI, l'autre RN. Le RN soutiendra la motion de la gauche, mais pas de réciproque.

    Marine Le Pen, en réunion RN-UDR ouverte à la presse, dénonce une multiplication des taxes dans le projet de budget 2026. "Ils font tout pour éviter de nouvelles élections" accuse-t-elle devant ses députés, pointant les soutiens du gouvernement dans une stratégie désespérée pour survivre. "Nous censurerons tous les gouvernements Macron" martèle-t-elle.

    "On n'a pas poney" : L'uppercut de Le Pen à Lecornu. Marine Le Pen fracasse le Premier ministre sur les motions de censure débattues jeudi matin. Sa présence au Parlement est non négociable : "On vient et on discute, point barre !"

    LR fondu dans le macronisme. Marine Le Pen affirme que Les Républicains ont vendu leur âme au macronisme, rompant seulement pour des postes juteux. À l'opposé, le RN brille comme un "pôle de stabilité, solidité et droiture".

    "La maison s'effondre, Lecornu repeint les murs" : Bardella allume la mèche. Devant les députés RN-UDR, Jordan Bardella torpille : "Préparez-vous à la dissolution imminente, on vise la victoire au pouvoir !". Le patron du RN en remet une couche sur Bruno Retailleau : "Il a viré plus de gens de LR que de migrants clandestins quand il était à l'Intérieur".

     

  • Premier Conseil des Ministres : Lecornu lance l'offensive

    Le tout premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu a commencé à 11h. Juste après, Maud Bregeon donnera un compte rendu.

     

  • Projet de budget Lecornu : Coupes drastiques et gels dans les dépenses pour 2026

    Raz-de-marée de suppressions d'emplois. 3 119 postes de fonctionnaires rayés en 2026, via une "rationalisation sur les opérateurs d'État, dont 1 735 dans 434 agences, plus 3 000 non remplacés des caisses de la Sécurité sociale.

    Retraites et aides sociales gelées. Zéro augmentation pour les pensions de base et prestations comme les allocations familiales en 2026.

    Pensions sous-indexées et abattement revu. Dès 2027, les retraites grimpent de 0,4 point en moins. Fini l'abattement de 10%, bonjour le forfait de 2 000 €. Un coup de boost pour les couples modestes, mais une facture plus salée pour les autres.

    Déficit de la Sécurité sociale en baisse. De 23 milliards en 2025 à 17,5 milliards en 2026, grâce à des économies explosives : dépenses santé limitées à +1,6% (270,4 milliards), avec 7,1 milliards d'euros taillés dans la santé.

  • Surtaxe sur le bénéfice des grandes entreprises prolongée mais réduite de moitié

    Le projet de budget étend d'un an la surtaxe sur les bénéfices des 400 plus grandes entreprise, mais la coupe en deux. Vise les firmes au chiffre d'affaires d'au moins 1 milliard d'euros en France.

  • Hauts revenus : la taxe CDHR prolongée pour les ultra-riches

    Le projet de budget 2026 étend d'un an la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), lancée en 2025.

    La CDHR vise les ménages au-delà de 250 000 € (célibataire) ou 500 000 € (couple), avec un impôt plancher à 20%.

  • Projet de budget 2026 : Taxe sur les holdings patrimoniales

    Le nouveau budget dévoile une taxe inédite sur les holdings patrimoniales, ces structures souvent utilisées pour optimiser l'impôt.

    Calquée sur les systèmes US et irlandais, elle cible les revenus non distribués planqués dans des sociétés, qui fuient ainsi tout impôt.

  • Les socialistes exigent un virage radical de Sébastien Lecornu

    Les socialistes exigent un virage radical de Sébastien Lecornu dans sa déclaration de politique générale : "On nous a promis un tournant, pas un rond-point !" tonne Boris Vallaud dans Libération. Sans rupture sur le fond, c'est la crise assurée !

    "Lecornu sait notre détermination" confie Romain Eskenazi à franceinfo. Avec son gouvernement, il flatte le socle commun, mais doit maintenant séduire le PS.

    Au-delà des retraites, les socialistes veulent la justice totale. Pas seulement la pause sur les retraites, mais un budget revu pour taxer les riches et booster le pouvoir d'achat. "Suspension immédiate de la réforme des retraites ou motion de censure !" menace Dieynaba Diop. Le PS ne lâche rien.

    Certains députés craignent le chaos : "Les Français veulent de la stabilité" avoue une élue. D'autres durcissent : "Sans retraites, justice sociale et fiscale, Lecornu dégage !" fulmine Eskenazi.

    Si censure il y a, le PS déposera sa propre motion jeudi ou vendredi. Voter celle de LFI avant ? "Match après match" élude un conseiller. Alliance ou solo, le duel s'annonce épique !

  • Bellamy sur la suspension de la réforme des retraites : "c'est de l'irresponsabilité absolue !"

    François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président des Républicains, affirme que demander la suspension de la réforme des retraites, c'est "de l'irresponsabilité absolue".

    Si le Premier ministre Lecornu annonce la pause de la réforme des retraites lors de sa déclaration de politique générale, "ce sera la preuve que Bruno Retailleau a eu raison de sauter du bateau".

    Pas de chaos gratuit ! "On ne soutiendra pas ce projet de pause sur la réforme des retraites, mais on ne censure pas pour le plaisir".

     

     

  • Louis Alliot (RN) torpille les socialistes

    Le vice-président du Rassemblement National, Louis Alliot, balance : les socialistes mijotent une manœuvre bidon. Il dénonce une négociation vide de sens sur la réforme des retraites, une pause qui n'en est pas une.

  • Roussel sur les retraites : "Abrogez la réforme des retraites ou suspendez-la pour de bon !"

    Fabien Roussel frappe fort : la réforme des retraites est le nœud gordien qui a allumé la mèche de la tourmente française actuelle.

    Le secrétaire national du Parti communiste français martèle : "Abrogez-la ou suspendez-la pour de bon !".

     

  • Journée politique explosive : Les 4 moments à ne pas manquer aujourd'hui

    11h : Coup d'envoi à l'Élysée. Sébastien Lecornu et son équipe flambant neuve passent en revue les budgets de l'État et de la Sécu pour un envoi au Parlement.

    13h : Le Parti socialiste avance son bureau politique avant la DPG (déclaration de politique générale).

    13h30 : Rendez-vous à Matignon. Le Premier ministre convie les nouveaux ministres et les députés de ce qu'on appelle le socle commun ou ces derniers jours le bloc central (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons, Les Républicains, Liot et Yaël Braun-Pivet - présidente de l'Assemblée nationale) pour une réunion . Les alliances se resserrent.

    15h : La DPG à l'Assemblée. Le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale, suivie de répliques qui seront sans doute musclées des groupes parlementaires. Sébastien Lecornu aura ensuite le dernier mot.

  • Les Jeunes Socialistes appellent à la censure du gouvernement Lecornu

    Les Jeunes Socialistes soutiennent fermement une motion de censure contre le nouveau gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu. Dans un communiqué, ils affirment : « Quand les Français et Françaises ne sont plus écoutés, la motion de censure reste le seul outil pour faire entendre leur voix et protéger la démocratie. »

  • Joute verbale entre Boris Vallaud (PS) et Jordan Bardella (RN)

    Une joute verbale oppose le socialiste Boris Vallaud et Jordan Bardella (RN). En réponse aux accusations de "magouilles" du président du RN contre le Parti socialiste, Boris Vallaud a contre-attaqué sur X, affirmant que "les magouilles, on les laisse au RN", et accusant ce dernier de défendre les milliardaires et de préparer une amnistie pour Marine Le Pen.

  • La déclaration du Premier ministre : "Liberté, humilité, exemplarité"

     

    Le nouveau gouvernement, sous l'autorité du Premier ministre, entame ses fonctions. Les ministres se réunissent immédiatement pour leur premier conseil à huis clos.

    Le Premier ministre Sébastien Lecornu a demandé à ses 34 ministres de faire preuve d'une "sobriété maximale", soulignant que leur "mission" principale est de "dépasser la crise politique" actuelle. Il a également remercié ses ministres d'avoir accepté leurs fonctions "dans un moment difficile".

  • Marine Le Pen et Éric Ciotti ont déposé ce matin une motion de censure choc, unissant les groupes RN et UDR pour faire tomber le gouvernement

    Le groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale et le groupe Union des droites pour la République (UDR) ont déposé ce matin une motion de censure contre le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu.

     

     

  • Dépôt d'une proposition de loi pour introduire la proportionnelle lors des élections législatives

    Quatre députés, issus de Renaissance, du MoDem, du Parti socialiste et des Écologistes, ont annoncé le dépôt d'une proposition de loi pour introduire la proportionnelle lors des élections législatives.

    Cette initiative, portée par Erwan Balanant, Guillaume Gouffier Valente, Jérémie Iordanoff et Marie Récalde, reçoit également le soutien de 14 autres élus.

    Selon eux, cette réforme pourrait "débloquer le pays" en mettant fin à une confrontation stérile entre blocs politiques. Elle favoriserait la recherche de compromis essentiels pour avancer sur les dossiers urgents.

    Cette mesure vise à représenter plus fidèlement la diversité des opinions des Français au Parlement, évitant ainsi les majorités absolues artificielles qui bloquent souvent les débats.

    Pour les citoyens, cela pourrait signifier une politique plus inclusive, avec des alliances plus fluides sur des thèmes comme l'emploi ou l'environnement.

  • Motion de censure déposé ce matin contre le gouvernement Lecornu 2

Le retour de Sébastien Lecornu à Matignon

Sébastien Lecornu reprend les rênes du gouvernement. Nommé Premier ministre pour la seconde fois, il forme ce qu’on appelle déjà Lecornu 2. Cette reconduction survient après des négociations intenses. Emmanuel Macron a choisi la continuité face à une Assemblée nationale fragmentée.

Lecornu, ancien ministre des Armées, incarne une ligne centriste. Son équipe mélange figures connues et nouveaux venus. Les passations de pouvoir se font dans la sobriété ce lundi après-midi. Matignon accueille les ministres pour une réunion clé.

Cette configuration vise à stabiliser le pays. Pourtant, elle provoque des remous immédiats. Le gouvernement doit présenter son budget bientôt. Les défis économiques pèsent lourd. La dette publique et l’inflation restent des priorités. Lecornu appelle à œuvrer pour la stabilité. Cette approche pragmatique séduit certains. Mais elle irrite les oppositions.

Les annonces de motions de censure

La menace de censure plane dès l’annonce du gouvernement. La France insoumise a déposé sa motion ce matin. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, l’a confirmé sur les réseaux. Elle rassemble des signatures d’ultramarins, communistes et écologistes.

 

 

Jean-Luc Mélenchon appuie cette initiative.

 

 

Le Rassemblement national suit le mouvement. Marine Le Pen annonce un dépôt dans les prochaines heures. Jordan Bardella confirme que le RN votera aussi la motion LFI. Cette convergence inhabituelle accentue la pression.

 

 

 

Les motions visent le discours de politique générale prévu mardi. Le vote pourrait intervenir mercredi. Lecornu risque une chute rapide. Si censuré, une démission s’impose. Cela ouvre la voie à de nouvelles négociations.

Les oppositions dénoncent un gouvernement illégitime. Elles critiquent les politiques d’austérité et le manque de rupture.

Les réactions des autres partis et du Président Macron

Emmanuel Macron, en déplacement en Égypte, a salué le travail des nouveaux ministres. Selon lui, ils sont pleinement engagés pour aider la France à avancer dans un climat de calme, de stabilité et d'exigence. Le président a vivement critiqué les partis politiques qui ont cherché à déstabiliser Sébastien Lecornu. Il a souligné que beaucoup de ceux qui ont encouragé les divisions et les spéculations n'ont pas été à la hauteur des enjeux actuels ni des attentes des Français.

 

Le Parti socialiste temporise. Il attend le discours de Lecornu pour décider. Une motion est possible si les concessions manquent.

Les Républicains excluent leurs membres entrés au gouvernement. Cela fracture davantage le paysage.

Les écologistes observent avec prudence. Marine Tondelier évoque une censure unitaire si besoin.

 

Ces positions reflètent une fragmentation profonde. Le gouvernement Lecornu navigue en eaux troubles. Les députés LR pourraient jouer un rôle pivot. Treize d’entre eux ont voté contre la confiance précédemment. Chaque voix compte dans un hémicycle divisé.

La stabilité politique française au bord du gouffre

Cette crise met en lumière des enjeux cruciaux. La motion de censure teste la solidité du système. Adoptée, elle force un remaniement. Refusée, elle renforce Lecornu temporairement.

Le budget 2026 est au cœur des débats. Sans accord, un blocage paralyse l’État. Les citoyens subissent les conséquences. Hausses d’impôts ou coupes sociales menacent. La stabilité économique dépend de ces tractations.

Historiquement, les motions de censure sont rares. Mais la Ve République vit des temps inédits. Depuis les législatives de 2024, l’Assemblée est sans majorité claire. Lecornu doit négocier alliances ponctuelles. Cela complique les réformes. Les Français attendent des solutions concrètes. Sur l’emploi, l’énergie ou la sécurité, des mesures pratiques s’imposent.

Perspectives et conséquences possibles

L’avenir reste incertain. Si Lecornu survit à la censure, il gagne du temps. Mais les oppositions promettent d’autres assauts. Une dissolution n’est pas écartée, bien que risquée. Macron pourrait invoquer l’article 16 en cas extrême. Cela alarme les observateurs. Les conséquences touchent tous les secteurs.

Pour les entreprises, l’instabilité freine les investissements. Les ménages craignent pour leur pouvoir d’achat.

À long terme, une réforme constitutionnelle pourrait stabiliser le système. Des voix appellent à plus de proportionnelle. Ces débats enrichissent la démocratie.

Le gouvernement Lecornu affronte une motion de censure qui pourrait redessiner la carte politique. Ces événements rappellent l’importance de la vigilance citoyenne. Ils offrent une opportunité de réfléchir aux priorités nationales.

 

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