Comment se déroule la Journée sans voiture ?
Comme chaque année depuis 6 ans, les Parisiens sont invités, le temps d’une journée, à laisser au garage leur voiture ou deux-roues, et à utiliser des moyens de transport alternatifs, comme le vélo, la trottinette, les rollers, ou à se déplacer à pied. Pour leur faciliter la tâche, plusieurs parkings de la ville proposeront ce jour-là des tarifs inférieurs de 30 à 40 % aux tarifs normaux.
Dimanche 27 septembre, aucun véhicule motorisé ne sera autorisé à circuler dans Paris intra-muros entre 11 heures et 18 heures, cette mesure incluant les deux-roues et les voitures électriques. En cas de non-respect de cette interdiction, les contrevenants risquent une amende de 135 euros.
Seule exception : dans les périmètres « Paris Respire », les véhicules de secours, les bus, les taxis et les VTC pourront circuler, à une vitesse maximale de 30 km/h.
Les Parisiens rentrant de weekend pourront regagner leur domicile sur présentation d’un justificatif à l’entrée de la ville.
Journée sans voiture : une initiative mondiale
La Journée sans voiture existe en réalité depuis 1996, même si elle n’a été mise en place à Paris qu’il y a 6 ans. Depuis 2002, cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, qui vise à promouvoir l’utilisation des transports publics et des moyens de locomotion « doux ».
La toute première Journée sans voiture a eu lieu en 1996 à Reykjavik, en Islande. En France, la première ville à l’avoir mise en place a été La Rochelle, en septembre 1997.
Si l’idée de départ était d’organiser cette journée à date fixe, tous les 22 septembre, les villes se sont heurtées à de nombreuses difficultés pour maintenir cet événement en semaine. Par conséquent, la Journée sans voiture a généralement lieu le dimanche suivant cette date, ou le dimanche précédent comme à Bruxelles ou à Anvers en Belgique.
Selon une récente enquête de l’Institut français d’opinion publique (IFOP), 62 % des résidents des 40 villes de plus de 100 000 habitants sont favorables à des mesures restreignant la circulation automobile. Chez les 18-24 ans, ce chiffre s’élève à 79 %, et à 76 % pour les 25-34 ans.
Par ailleurs, depuis la crise du coronavirus, 1000 kilomètres de pistes cyclables, appelées « coronapistes », ont été aménagés par différentes villes de France afin de favoriser les déplacements individuels et de réduire le risque de contamination.