Les nouvelles de l’environnement sont souvent peu réjouissantes… Alors quand on entend parler de jeunes entrepreneurs qui ont l’ambition de changer les choses, on a envie de vous le partager. Aujourd’hui on vous présente Rose Guillemette et sa marque Kear’s. La jeune Québécoise a décidé de recycler les bouteilles en plastique et d’en faire... des vêtements !
L’engagement de Kear’s : n’utiliser que des matériaux recyclés pour fabriquer ses vêtements
« Une chose a toujours été cruciale pour moi, je n’ai jamais eu l’intention de faire des vêtements que pour vendre des vêtements… Je conçois des vêtements de matières recyclées pour CHANGER les choses, voilà où je m’en vais. Je ne comprends même pas les compagnies qui continuent d’utiliser de nouvelles matières au lieu d’en recycler ou de réutiliser celles qui existent déjà. Imaginez tous les vêtements produits et jetés partout dans le monde », explique Rose Guillemette la fondatrice de Kear’s sur son site internet.
C’est lors de ses études en commercialisation de la mode qu’elle découvre comment est fabriqué le polyester — avec du plastique — et que l’idée lui est venue d’utiliser de la matière vouée au rebut pour fabriquer des vêtements.
19 100 bouteilles en plastique recyclées en 8 mois pour confectionner des vêtements
Non seulement la marque Kear’s propose une superbe collection pour hommes et femmes (maillots de bain, tongs, vestes, casquettes), mais en plus, le compteur de bouteilles recyclées tourne bien ! « 19 100 bouteilles en 8 mois », apprend-on sur le site de la marque.
Chez Kear’s, on parle en bouteilles. Pour confectionner un short de bain pour monsieur, c’est 22 bouteilles recyclées. Pour fabriquer le maillot une pièce femme, il faut des « filets de poisson retirés de l’océan, des retailles textiles (d’autres productions) et des tapis usagés ».
Niveau logistique, même si 50 % de la production est toujours fabriquée en Chine — les 50 % restants au Québec — en raison du coût 13 fois moins élevé, Rose Guillemette assure que les envois sont les plus respectueux de l’environnement possible (pas de suremballage, papier recyclé, etc.). « Même nos sacs à poubelles sont biodégradables ! », assure l’entrepreneuse.
« Je passe 100 % de mon temps à trouver différentes méthodes afin de développer des produits uniques permettant à mon entreprise d’avoir un impact positif sur l’environnement. J’essaie toujours d’améliorer mes procédés pour être le plus écoresponsable possible ».
Et comme la fondatrice de Kear’s le précise, elle est toujours ouverte aux suggestions pour trouver des façons de faire toujours plus écofriendly !