Lamazuna concrétise un projet d’éco-lieu pour ses locaux Lecture : 8 min
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Lamazuna concrétise un projet d’éco-lieu pour ses locaux

Implantée depuis 2018 à Marches dans la Drôme, Lamazuna n’a pas ménagé ses efforts pour faire de la création de son siège social un véritable éco-lieu. Visant l’autonomie alimentaire, locale et bio d’un restaurant d’entreprise tout en incluant une micro-crèche zéro déchet, le souhait de Lamazuna avec ce projet est de contribuer à la qualité de vie de ses collaborateurs, mais pas seulement. Avec des lieux d’accueils et d’animations, des partenariats avec des agriculteurs marchois et des entreprises drômoises, Lamazuna participe à redynamiser le territoire qui l’a accueilli.

 

Déjà 10 ans d’existence pour l’entreprise française Lamazuna

Tout a commencé à Paris en 2010 quand la fondatrice, Laëtitia Van de Walle, a décidé de se passer de cotons démaquillants jetables au profit de lingettes lavables et réutilisables en microfibre. L’envie de partager ce nouveau mode de consommation au plus grand nombre a ensuite mené la jeune femme à fonder sa propre société. Depuis, la gamme de cosmétiques solides et d’accessoires zéro déchet s’est grandement étoffée. Shampoings, déodorants, dentifrices, brosses à dents rechargeables, oriculis… Lamazuna propose des alternatives bio, véganes et fabriquées en France pour en finir avec les déchets dans la salle de bain.

Coffret en bois de 10 lingettes démaquillantes lavables en microfibre
Ce coffret en bois de peuplier contient 10 lingettes démaquillantes en tissu microfibre très absorbant. Elles ôtent votre maquillage tout en douceur, sans produit, dans le respect de votre peau et de l’environnement. Ces lingettes sont lavables et réutilisables environ 300 fois, et remplacent 3000 disques de coton jetable et polluant.

Lamazuna c’est aussi un camion pour sillonner les routes de France et véhiculer la passion du zéro déchet, un atelier-boutique dans le XXème arrondissement de Paris et 47 millions de déchets évités depuis sa création. Le tout avec 6 collaborateurs en 2016, puis une équipe de 15 personnes en 2018, et environ 70 salariés en 2020. La limite de croissance est fixée à 150 collaborateurs pour les nouveaux locaux afin de conserver au maximum un management humain où chacun se connaît.

Les origines du projet de siège social

En 2016, la fondatrice de Lamazuna émet l’idée de remplacer les tickets restaurants de son équipe de 6 personnes par un restaurant d’entreprise, dans l’optique de mieux gérer les déchets alimentaires. Et pour privilégier le bio et le circuit court, quoi de mieux qu’un jardin en permaculture à proximité des bureaux ! Mais pour y arriver Lamazuna doit déménager pour de plus vastes étendues que ce que peut lui offrir la région parisienne. C’est ainsi qu’en juillet 2018 l’entreprise installe ses bureaux à Marches, dans la Drôme, reconnue comme le premier département bio de France. Il n’en fallait pas moins pour contenter les projets de grande envergure de la marque.

Après de multiples péripéties administratives, un terrain bien plus grand que prévu va permettre à Lamazuna de donner vie à ce projet d’éco-lieu. Située à Marches et juste à côté des bureaux actuels, la parcelle d’environ 3 hectares va également impulser une nouvelle dynamique à tout le territoire.

Les évolutions du concept

Le projet a donc bien évolué, au gré des idées de chacun et des nouvelles possibilités offertes par le terrain. Mais il reste toujours en accord avec les valeurs fondamentales de l’entreprise : écologie, accueil, rencontre et partage d’expérience…

Le site va finalement accueillir une micro-ferme labellisée et non plus seulement un potager en permaculture. Des partenariats locaux sont mis en place avec une distillerie et un agriculteur. Notamment car une zone de culture de lavande bio va être développée sur cette grande parcelle pour fournir l’huile essentielle de lavandin qui entre dans la formulation de certains produits de la gamme.

La micro-crèche sera résolument zéro déchet. Pas loin de 300 arbres fruitiers viendront agrémenter les allées menant aux bureaux et aux parkings. La marque a également recruté un concepteur de Tiny House pour les espaces d’accueil des visiteurs. Et la fondatrice souhaite que le site devienne un refuge classé LPO (Ligue Pour les Oiseaux) afin de préserver la biodiversité. Son enthousiasme va de pair avec son ambition pour ce complexe.

La construction de l’éco-lieu de Lamazuna a commencé

La série d’épisodes sur le lancement du projet a débuté en juin 2020. Depuis, pour Laëtitia Van de Walle et son équipe, les questionnements, les choix et les étapes se succèdent sur les infrastructures à implanter, les matériaux à utiliser et les techniques de construction à privilégier.

L’isolation verte, le toit en partie végétalisé et en partie recouvert de panneaux photovoltaïques ne sont que le haut de l’iceberg. L’étendue des engagements de Lamazuna sur cette construction est bien plus vaste. Terrasser sans évacuer les terres, veiller au choix des bois de construction, utiliser un film gras végétal pour décoffrer le béton, des carreaux de ciment de récupération ou du béton recyclé… Autant de sujets qui sont évoqués en toute transparence par la marque, dans l’idée de permettre une reproduction de ce bâtiment à énergie positive par d’autres entreprises dans d’autres secteurs d’activités.

Une aventure inspirée et inspirante qu’il est possible de suivre sur la chaîne Instagram de Lamazuna.