Le chocolat, plaisir coupable des écolos Lecture : 3 min
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Le chocolat, plaisir coupable des écolos

Parler de l’impact environnemental et humain du chocolat juste avant Noël ? Ce n’est pas sympa ! Mais si vous êtes prêt à vous informer sur le sujet et savoir comment le consommer plus responsable, on vous en dit plus dans cet article.

Lorsqu’on pense à l’impact de notre nourriture sur l’environnement, on pense en premier lieu à supprimer la viande, le poisson et les fruits et légumes importés de l’autre bout de la planète. En revanche, on a souvent du mal à imaginer d’arrêter de manger du chocolat, qui malheureusement est un produit qui n’est ni très écolo, ni très éthique. Osons en parler dans cet article. 

Le chocolat, un délice pas écolo du tout

Pour fabriquer du chocolat, il faut des fèves et du beurre de cacao tous deux issus d’un arbre, le cacaoyer, qui pousse principalement dans certaines zones équatoriales de la planète.

Ces dernières années, la demande planétaire de cacao a littéralement explosé, et cela provoque une pression environnementale forte. Comme le cacao se vend bien, dans des pays comme l’Indonésie, le Ghana ou la Côte d’Ivoire, les producteurs locaux ont tendance à le choisir aux dépens d’autres cultures ou pire, à raser des morceaux de forêt pour les remplacer par des plantations de cacaoyer. Tout cela à des répercussions critiques sur les écosystèmes de ces zones. 

D’autre part, l’élaboration du chocolat nécessite beaucoup d’eau (2400 litres pour obtenir 100 g de chocolat) et celui que l’on consomme le plus dans les pays riches a souvent subi de multiples transformations — ajout de sucre, de lait, de graisses végétales, etc. — ce qui augmente considérablement l’empreinte carbone du délicieux carré de chocolat que vous aimez manger. 

Les conditions de fabrication du chocolat ne sont pas très éthiques

80 % des fèves de cacao proviennent de petites exploitations familiales dans des pays pauvres.

Les familles touchent généralement un revenu très faible sur la vente des fèves et font souvent travailler des enfants. En Côte d’Ivoire, environ 250 000 enfants travailleraient dans des plantations de cacao, souvent dans des conditions dangereuses. 

Les pesticides utilisés pour la culture traditionnelle du cacao représentent également un danger pour les populations qui travaillent ou vivent à proximité. 

Du chocolat bio équitable ou rien ? 

Dans l’idéal, si on voulait être à 100 % cohérent dans notre démarche de protection de l’environnement, on arrêterait le chocolat. Mais c’est si bon !

Deuxième solution, en manger moins. Et être conscient de l’impact que cela a sur la planète.

Enfin, si vraiment l’idée d’arrêter ou de limiter votre consommation de chocolat vous fend le cœur, il existe des alternatives dont l’impact est moins important : consommer plutôt du chocolat noir, moins transformé, puis prilivégier le bio pour limiter la pollution des sols et les effets néfastes sur la santé des cultivateurs et enfin le choisir « éthique ». Des labels « commerce équitable » permettent d’identifier les chocolats les plus « responsables » en garantissant une juste rémunération des cultivateurs. 


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