Les marques de mode à la production et à la rotation rapides, communément appelées 'fast fashion', attirent l'attention des responsables politiques en raison de leur contribution significative à la pollution environnementale. Dans un contexte où la prise de conscience écologique est de plus en plus forte, le gouvernement s'apprête à présenter une mesure législative visant à imposer des pénalités aux entreprises de ce secteur.
Ces pénalités pourraient aller jusqu'à des amendes de 10 euros par vêtement vendu. Des géants internationaux comme la chaîne britannique Primark, ainsi que les titans chinois Shein et Temu sont particulièrement scrutés en raison de leur volume de production colossal.
"L'acquisition de vêtements via ces plateformes équivaut à un acte conscient qui alimente une dégradation environnementale extensive. Des avions acheminent les marchandises directement aux consommateurs," indique Anne-Cécile Violland, parlementaire du groupe Horizons et porteuse de ce projet de loi, qui souhaite mettre un terme à cette situation inquiétante.
Les mesures envisagées incluent non seulement des sanctions financières, mais également la possibilité d'une interdiction complète de publicité pour ces entreprises. L’ampleur du problème est soulignée par le volume stupéfiant de vêtements vendus annuellement à travers le monde, estimé à 100 milliards, soit le double par rapport à il y a deux décennies.