Confrontées à l'exigence croissante de pratiques durables, les PME et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) d'Europe démontrent un intérêt accrû pour réduire activement leurs émissions de CO2, comme en témoigne la dernière édition du baromètre publiée par Argos, un groupe du secteur financier, en collaboration avec le cabinet BCG (Boston Consulting Group). L'étude, datée du 30 mai, met en lumière l'évolution des pratiques des entreprises de moins de 5 000 salariés issues de la France, de l'Italie, de l'Allemagne et du Benelux.
Sur les 700 structures sondées, il ressort que 17% affirment avoir réalisé des investissements importants dans la décarbonation dès 2023, soit une augmentation de six points par rapport à l'année précédente. La mesure de leur empreinte carbone constitue également un point sur lequel ces entreprises s'engagent, bien que les montants impliqués demeurent confidentiels pour des raisons concurrentielles.
Le secteur des transports et de la logistique se distingue particulièrement, où 60% des entrepreneurs interrogés allouent des ressources pour verdir leur activité – un chiffre qui surpasse significativement celui de l'industrie. La Commission Européenne souligne que les PME, qui totalisent 23 millions d'entités en Europe, sont response en grande partie, environ 63%, des émissions de CO2 du secteur privé européen.
Décarbonation : le « plan climat » de Bpifrance a financé 20 milliards d’euros d’investissements depuis 2020 https://t.co/R1WEdrQ8Ho
— Le Monde (@lemondefr) March 28, 2024