Qu’est-ce que l’empreinte carbone des aliments ? Lecture : 5 min
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Qu’est-ce que l’empreinte carbone des aliments ?

25 % de l’empreinte carbone des Français se trouve dans leur assiette, l’alimentation étant responsable d’un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. D’où proviennent ces émissions ? Comment les réduire ? Petit bilan pour mieux comprendre comment remplir son caddie tout en préservant l’environnement.

Tous les aliments que nous consommons ont une empreinte carbone. Certains plus que d’autres comme les aliments industriels, les fruits et légumes achetés hors saison ou encore la viande. Comment faire pour réduire cette empreinte et consommer mieux ? Quels sont les enjeux de la production de viande sur l’environnement ? Tour d’horizon du sujet.

Que contient l’assiette des Français ?

Selon une étude de l’Ademe, la consommation journalière moyenne d’un Français se compose à deux tiers de produits d’origine végétale, à savoir les céréales, les fruits et les légumes et d’un tiers de produits d’origine animale, dont la viande et le lait.

Certains fruits et légumes proviennent à plus de 40 % de pays étrangers. C’est par exemple le cas des tomates, des concombres, des pêches, des nectarines et du raisin. 74 % du raisin consommé en France est importé et le pic d’importation des fruits et légumes frais a lieu en décembre, en dehors de la saison de production de ces végétaux en France.

La consommation de viande varie considérablement selon les individus : les personnes âgées, les jeunes et les personnes à revenu modeste sont celles qui en mangent le moins. Par ailleurs, les céréales, la viande, les légumes et le poisson sont de plus en plus consommés sous forme transformée.

D’où proviennent les gaz à effet de serre ?

80 % de la surface agricole en France est occupée par l’élevage, qu’il s’agisse des prairies, des surfaces fourragères et des zones de culture de céréales destinées à l’alimentation du bétail. Le méthane émis par les animaux et le protoxyde d’azote provenant de l’épandage des engrais azotés sur les cultures destinées aux animaux, sont responsables de 85 % des émissions de gaz à effet de serre au stade de la production agricole.

Du champ à notre assiette, il faut également prendre en compte le CO2 émis par le transport, notamment des produits d’importation. Les fruits importés proviennent pour moitié d’Espagne, des Canaries, des Baléares et d’Italie. Le reste provient de zones souvent très éloignées comme l’Afrique ou l’Amérique latine.

Les fruits et légumes représentent en tout un quart du trafic total et 31 % des émissions de gaz à effet de serre, car ils sont essentiellement acheminés par transport routier et non par bateau. Même si 20 % de la viande de bœuf et 30 à 40 % du porc et de la volaille sont importés et que leur consommation occasionne un transport important, les émissions de gaz à effet de serre sont plus élevées pour les produits laitiers, car les Français en consomment davantage.

Au bilan carbone de la production agricole, de la transformation des aliments et du transport, viennent s’ajouter les déplacements des consommateurs pour les achats et la restauration, ainsi que la préparation et la distribution de repas dans la restauration collective notamment.

Consommation de viande et lieux de production : deux enjeux fondamentaux

Réduire notre consommation de viande et de produits d’origine animale permettrait de diminuer considérablement l’empreinte carbone de notre alimentation. En effet, c’est au stade de la production agricole que sont émis les deux tiers de l’empreinte carbone de l’alimentation, avec tout de même 29 % lié au méthane et 23 % au protoxyde d’azote produit par les engrais.

En deuxième position des émetteurs de gaz à effet de serre liés à l’alimentation vient le transport, notamment le transport routier des produits importés. D’où l’importance de privilégier un circuit court, et de consommer des produits locaux et de saison.

Pour permettre de mieux calculer l’impact de notre alimentation sur l’environnement, l’association « Bon pour le climat » a mis en place pour ses adhérents un « éco-calculateur », qui permet de calculer le bilan carbone d’une recette ou d’un aliment, et d’ajuster sa recette pour améliorer ce bilan.

Depuis 2014, cette association met en place des actions pour inciter les consommateurs à se tourner vers une alimentation respectueuse de l’environnement. Diminution de la part de produits laitiers dans l’assiette, consommation raisonnée de viande issue de filières réduisant les gaz à effet de serre et respectant le bien-être animal, fruits et légumes de saison et si possible locaux : l’association Bon pour le climat prône une alimentation diversifiée, saine et à faible impact environnemental.

Aucun doute : la protection de la planète passe aussi par l’assiette !

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