Taxe unique sur les grandes fortunes pour la transition écologique : l'appel de l'intellectuel David Djaïz Lecture : 2 min
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Taxe unique sur les grandes fortunes pour la transition écologique : l'appel de l'intellectuel David Djaïz

David Djaïz, auteur et intellectuel, préconise une taxe ponctuelle sur les patrimoines excédant 10 millions d'euros afin de soutenir financièrement la transition écologique, plaidant pour une plus grande équité fiscale.

L'idée d'instaurer une imposition ciblée sur le patrimoine des individus les plus fortunés, afin de financer les efforts de transition écologique, a été énoncée par David Djaïz, auteur et stratège politique français. Selon ses propos tenus sur franceinfo, il est impératif de "taxer de manière exceptionnelle et une seule fois les avoirs dépassant 10 millions d'euros, parce que les personnes les plus riches génèrent également l'empreinte carbone la plus élevée"

Prélever une taxe exceptionnelle sur des patrimoines de plus de 10 millions d'euros est essentiel, car ceux-ci ont une empreinte carbone significative', affirme David Djaïz, tout en soulignant l'importance de cette démarche pour une transition juste et solidaire.

David Djaïz affirme que "de nos jours, les personnes les plus fortunées sont celles qui participent le moins au financement de la transition énergétique", ce qui constitue un problème d'équité. Il fut auparavant membre du Conseil national de la refondation (CNR) en tant que rapporteur général, avant de démissionner à la fin août 2023. Il insiste : "Ce prélèvement serait la concrétisation d'un effort de solidarité essentiel pour le maintien d'une société juste".

Cette proposition rappelle la recommandation de l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui avait suggéré dans son rapport de mai 2023 une forme d'ISF écologique ciblant les actifs financiers des plus riches. Pisani-Ferry relevait que la mutation vers une économie bas carbone demanderait d'importants investissements et ne saurait se faire sans une répartition équitable du fardeau financier entre citoyens, tout en évitant d'accroître la dette publique.

Djaïz maintient que le processus écoresponsable ne doit pas être perçu comme une contrainte financière insurmontable. Dans son ouvrage récent, intitulé "La révolution obligée", co-écrit avec Xavier Desjardins, il propose la création d'un "compte transition" pour centraliser toutes les dépenses liées à l'acquisition d'équipements écologiques.