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Le point sur le shutdown fédéral aux États-Unis.
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Shutdown USA : 750 000 jobs en péril
Le shutdown du gouvernement américain, qui a débuté le 1er octobre 2025, met en péril environ 750 000 emplois fédéraux, selon les estimations du Congressional Budget Office. Ces travailleurs pourraient être placés en congé sans solde (furlough), avec des risques de licenciements massifs irréversibles menacés par le président Trump si les négociations avec les démocrates n'aboutissent pas. Cette crise budgétaire, due à des désaccords sur les dépenses, perturbe les services publics et pourrait coûter des milliards à l'économie, amplifiant l'incertitude pour des millions d'Américains.
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Impacts sur les salaires
Les paiements différés affectent la consommation. Les employés touchés réduisent leurs dépenses, impactant les économies locales, particulièrement dans les régions dépendantes du gouvernement comme Washington D.C. ou Arlington.
Le premier chèque de paie manqué est prévu pour le 24 octobre, amplifiant l'effet si le shutdown se prolonge.
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Les impacts sur les employés fédéraux
Environ 750 000 travailleurs fédéraux pourraient être placés en congé sans solde (furloughed), avec des risques de licenciements permanents sous l'administration Trump, qui a menacé des "licenciements massifs irréversibles". Cela représente une perte immédiate de revenus pour ces ménages, estimée à des milliards de dollars par semaine. Par exemple, lors du shutdown de 2013, une interruption de deux semaines a entraîné une réduction du PIB trimestriel de 2 à 6 milliards de dollars et la perte de 120 000 emplois dans le secteur privé.
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Chômage et emplois privés
Au-delà des licenciements fédéraux, les entreprises sous contrat avec le gouvernement (comme dans la défense ou les services) pourraient licencier ou réduire les heures, menant à une perte d'emplois indirecte. Des estimations indiquent jusqu'à 120 000 emplois privés affectés par semaine. De plus, les rapports économiques clés (comme les chiffres de l'emploi) pourraient être retardés, compliquant les décisions de la Fed sur les taux d'intérêt.
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Réduction du PIB
Selon le Congressional Budget Office (CBO), un shutdown prolongé pourrait coûter des milliards au PIB, avec des effets dépendant de sa durée. Pour un mois, les pertes pourraient atteindre 0,1 % à 0,5 % du PIB annuel, soit environ 20-100 milliards de dollars, en raison de retards dans les contrats fédéraux, les paiements et les investissements. Les shutdowns passés ont montré que même une courte interruption réduit la croissance trimestrielle de 0,2 % à 0,5 %.
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Santé et services sociaux
Des millions de seniors pourraient perdre l'accès aux services de télésanté, et les programmes nutritionnels comme SNAP pourraient être impactés, menant à une hausse des coûts de santé mensuels de centaines de dollars pour certains. Cela pourrait aggraver les inégalités économiques.
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Perspectives à long terme et résolution
Si le shutdown dure plus d'une semaine, les coûts vont s'accumuler : non renouvellement des contrats qui arrivent à expiration, recherche scientifique interrompue, et une érosion de la confiance internationale dans l'économie US.
Les analystes prévoient une résolution d'ici novembre, mais avec des répercussions persistantes sur la dette et les notations de crédit.
Des voix démocrates accusent les Républicains de prioriser des coupes drastiques, tandis que les Républicains blâment les ajouts partisans, amplifiant les tensions.
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Retards dans les paiements et aides
Les prestations de Sécurité Sociale et Medicare continuent, mais les nouvelles demandes pourraient être différées, affectant des millions de retraités et de bénéficiaires. Les prêts étudiants (FAFSA) et les aides au logement sont suspendus, augmentant les coûts pour les ménages et réduisant la confiance des consommateurs.
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Négociations en cours
Aucune réunion productive n'est prévue pour l'instant, selon Trump, mais la Chambre des représentants pourrait être rappelée. Les Démocrates insistent sur une "dernière résistance", augmentant les tensions partisanes. Les analystes prévoient une résolution possible d'ici novembre, mais avec des coûts croissants si le shutdown est prolongé.
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Services affectés
Fermeture des parcs nationaux, retards dans les inspections alimentaires, pause dans les subventions éducatives et les prêts étudiants (comme FAFSA). Les données économiques clés, comme le rapport sur l'emploi, risquent d'être retardées, impactant les marchés. Les services essentiels (sécurité nationale, Sécurité sociale, Medicare) restent opérationnels.
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Déclenchement du shutdown
À minuit (heure de l'Est) le 1er octobre 2025, une grande partie des opérations fédérales non essentielles a été suspendue après que le Sénat, contrôlé par les Démocrates, a rejeté deux propositions de financement temporaire (l'une républicaine par 55-45, l'autre démocrate). Les désaccords portent sur les subventions pour les soins de santé (comme l'ACA/Obamacare), les programmes sociaux et les plafonds de dépenses, avec les Démocrates accusant les Républicains de coupes drastiques, et ces derniers reprochant aux Démocrates d'ajouter des exigences partisanes.
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Ce qui reste ouvert aux USA
Sécurité publique (forces fédérales, contrôleurs aériens, TSA), opérations militaires, courrier (USPS) et prestations de sécurité sociale. Les bénéficiaires continuent de recevoir leurs paiements, même si certaines démarches annexes peuvent ralentir. -
Transports aériens aux Etats-Unis
Vols maintenus mais tensions possibles si l’absentéisme grimpe (contrôleurs/TSA au travail mais non payés pendant la période). -
750 000 agents risquent un chômage technique
Environ 750 000 agents risquent un chômage technique (furlough) selon des estimations du CBO publiées hier. Les textes encadrant les furloughs et la paie différée ont été rappelés par l’OPM. -
Le gouvernement fédéral américain est officiellement à l’arrêt
Le gouvernement fédéral est officiellement à l’arrêt depuis 00:01 (ET) ce 1ᵉʳ octobre 2025, faute d’accord au Congrès sur un texte de financement provisoire. Certaines agences ferment, d’autres tournent au ralenti. Les services « essentiels » continuent (sécurité, armée, contrôles aériens), souvent sans paie immédiate pour les agents.
Shutdown : l’essentiel à connaître
• Le gouvernement fédéral manque de crédits : les dépenses non essentielles s’arrêtent ou ralentissent.
• Services essentiels (sécurité, contrôle aérien, armée) maintenus, parfois sans paie pendant la période.
• Impacts possibles : retards administratifs, données économiques publiées plus tard, files d’attente accrues.
• La situation peut évoluer rapidement si un accord budgétaire provisoire est voté.
👉 Pour les lecteurs : suivez notre direct pour s’organiser en période d’incertitude.
Shutdown : de quoi parle-t-on exactement ?
Aux États-Unis, le budget fédéral doit être voté pour débuter chaque exercice le 1er octobre. Faute d’accord, l’État ne peut plus financer la plupart des dépenses discrétionnaires (fonctionnement des ministères, musées, parcs, statistique publique, etc.).
Les dépenses obligatoires (retraites, Medicare/Medicaid…) continuent, mais avec des équipes réduites. Les élus peuvent voter une rallonge provisoire mais cette fois, ils ont échoué.
Le nœud du bras de fer
Le blocage résulte d’un désaccord politique sur des priorités de santé (subventions de l’Affordable Care Act) et le niveau des dépenses. Chaque camp accuse l’autre d’avoir fait capoter un compromis avant minuit, déclenchant la fermeture.
Qui est touché ? Les chiffres clés
Le Congressional Budget Office estime qu’environ 750 000 agents fédéraux pourraient être au chômage technique chaque jour de shutdown, avec salaires versés plus tard, une mise au placard temporaire, à distinguer de licenciements définitifs (même si l’exécutif agite cette menace).
Impact immédiat : consommation en berne dans les bassins administratifs, services ralentis et économies locales sous pression.
Dans l’aérien, la FAA prévoit de mettre au repos 11 000 employés environ, tandis que 13 000 contrôleurs et environ 50 000 agents TSA doivent continuer à travailler sans paie jusqu’à la fin du blocage. Des retards sont possibles, surtout si l’absentéisme grimpe comme en 2019.
Au Département de la Défense, près de 335 000 civils seraient concernés par un arrêt temporaire, selon le plan publié ce week-end.
Ce qui reste ouvert, ce qui ferme
- Services ouverts et maintenus : paiements Social Security (retraites) et programmes de santé fédéraux ; contrôle aérien et sécurité aéroportuaire ; forces de l’ordre et militaires (mais sans paie tant que le shutdown dure).
- Services fermés ou au ralenti : nombreux services administratifs non essentiels, publication des grands indicateurs économiques (emploi, PIB), nouveaux prêts SBA aux petites entreprises, parcs et musées souvent fermés ou en service dégradé.
Pour l’instant, l’Office of Personnel Management (OPM) rappelle les règles applicables : qui travaille, qui est dispensé, comment gérer congés et rémunérations différées, conformément à l’Antideficiency Act. C’est le cadre qui sécurise la marche minimale de l’État et les arriérés de salaires une fois la crise close.
Et les licenciements ?
Traditionnellement, on parle de licenciements temporaires (rappelés et rémunérés rétroactivement). Mais cette fois, des signaux politiques évoquant de possibles réductions d’effectifs (RIF) ont enflammé le débat. Des syndicats fédéraux ont d’ailleurs attaqué en justice l’OMB et l’OPM, jugeant illégales des menaces de licenciements en plein shutdown.
À suivre de près : le contentieux pourrait encadrer la latitude de l’exécutif.
Impacts économiques
Lors du shutdown 2018-2019 (35 jours), le CBO avait estimé une perte de 11 milliards de dollars de PIB, dont 3 milliards non récupérés. Même si une partie de l’activité est rattrapée, une fermeture prolongée pèse sur la croissance, l’investissement et l’humeur des marchés.
Des analystes chiffrent souvent ~0,2 point de PIB par semaine de blocage. Un ordre de grandeur à manier avec prudence, mais utile pour visualiser l’impact.
Vous voyagez ou travaillez avec les États-Unis ?
Attendez-vous à des files plus longues aux contrôles, des parcs nationaux fermés et des délais pour certaines démarches.
Les entreprises en relation avec des agences fédérales (permis, subventions, statistiques, contrats) peuvent subir des reports.
La donnée macro (emploi, inflation) pouvant être suspendue, les décisions de marché manquent de visibilité.
Ce qu’il faut surveiller dès maintenant
- Fenêtre politique : un accord « stop-gap » peut tomber vite ou s’enliser. Les signaux venus du Sénat et de la Maison-Blanche seront déterminants.
- Durée : plus le shutdown dure, plus l’effet boule de neige est fort (trésoreries familiales, PME sous contrat public, tourisme).
- Juridique et social : les recours syndicaux et les instructions OPM peuvent limiter ou encadrer d’éventuelles coupes sèches.