La campagne internationale contre les changements climatiques a connu un nouvel épisode avec la relaxe de Greta Thunberg, figure emblématique de cette lutte, par le tribunal de Westminster à Londres. En effet, le vendredi 2 février, les allégations portées contre elle accusée de trouble à l'ordre public ont été annulées, reconnaissant ainsi que l'intervention policière lors d'une mobilisation était disproportionnée.
Le 17 octobre, lors de l'accès perturbé à l'Energy Intelligence Forum, un événement qui concentrait de grands noms de l'industrie pétrolière et gazière, Thunberg faisait partie des 26 activistes arrêtés. Les forces de l'ordre londoniennes avaient exigé que l'entrée de l'établissement ne soit pas obstruée, une injonction que Thunberg et certains autres contestataires n'avaient pas suivie. Ils encouraient une sanction pécuniaire considérable pouvant atteindre 2 500 livres sterling (environ 3 000 euros).
Liberté de manifester et jugement du tribunal
Le magistrat présidant l'affaire a statué que les exigences relatives à la tenue de la manifestation avaient été 'imposées de façon excessive' et que la police aurait dû envisager d'autres alternatives pour gérer la situation. '
Il n'y a pas eu d'infraction commise par ceux qui n'ont pas adhéré aux indications puisque les conditions imposées étaient excessivesa souligné le juge dans son verdict.
Les sympathisants du mouvement climatique, rassemblés en petit nombre à l'extérieur du palais de justice, ont exprimé leur contentement en brandissant des affiches proclamant : 'Protester pour le climat n'est pas un crime'.