Eram lance des chaussures recyclables et réparables Lecture : 2 min
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Eram lance des chaussures recyclables et réparables

Le groupe Eram sort 4 nouveaux modèles de sneakers « éco-conçus », réparables et recyclables pour répondre à la demande de ses clients qui cherchent à consommer plus responsable. Zoom sur ces baskets réparables et recyclables.

De plus en plus de grandes marques cherchent à rendre leur image plus verte, pour répondre à la demande de consommateurs toujours plus soucieux de l’environnement. Eram, l’un des leaders français du marché de la chaussure s’y met également en proposant Sessile, des sneakers fabriqués en France, recyclables et réparables. Zoom sur ces nouvelles chaussures.

Des efforts de traçabilité sur les matières premières et une fabrication française

« Semelle en caoutchouc recyclé » fabriquée au Portugal, du cuir « tanné sans chrome » made in Italie, des « lacets en coton bio, œillets et galons français », voilà de quoi sont faites les nouveaux sneakers verts Sessile comme le détaille Virginie Radier-Tricard, la responsable du développement commercial de La Manufacture, une usine de chaussures artisanale située dans le Maine-et-Loire.

Elle explique avoir co-créé ces nouveaux modèles de baskets « avec 3 autres jeunes cadres de l’entreprise, dont un docteur en matières textiles, Gauthier Bedek. La styliste parisienne Foteini Pangos a également apporté sa patte au projet.

Ils sont « tous sensibles aux questions écologiques », et ils se soucient de l’avenir de leurs enfants. « On a voulu créer une marque dont on soit fier, la moins nocive possible pour l’environnement, et qui concilie sens et style », a ajouté Mme Radier-Tricard.

L’innovation au service d’une mode plus responsable

Autre fait intéressant, les créateurs de ces chaussures ont fait savoir que le dépôt d’un brevet était en cours pour le procédé de réparation des sneakers. L’idée est de pouvoir démonter, nettoyer et rénover les paires de sneakers usées qu’on leur renverrait pour pouvoir ensuite les ressusciter et pourquoi pas les revendre.

Ce procédé révolutionnaire est définitivement dans l’air du temps et prouve qu’écologie et profit ne sont pas aussi antinomiques que ça.

Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’Institut français de la Mode, explique par ailleurs que cette évolution plus verte et plus responsable des modes de production et des stratégies de vente sont en train de se diffuser même dans le prêt-à-porter bon marché dit « fast fashion » : « on était dans une logique de croissance un peu excessive, aujourd’hui même les distributeurs qui ne sont pas forcément positionnés sur des produits très chers sont conscients » qu’on a atteint les limites de l’achat pour acheter et du consommer pour jeter.