Le réchauffement climatique entraine une hausse de la température des océans qui provoque le blanchiment puis la mort des coraux. Les scientifiques et les défenseurs de l’environnement sont inquiets de voir disparaitre peu à peu cet écosystème d’une complexité incroyable un peu partout dans le monde. Toutefois, cette année, les observations des scientifiques effectuées lors de la période de reproduction 2019 de la Grande barrière de corail australienne sont assez encourageantes.
Le corail particulièrement menacé par le réchauffement climatique
La Grande barrière de corail située en Australie est le plus grand récif corallien du monde. Elle s’étend sur 2 300 km et habite un des écosystèmes les plus complexes du monde. Malheureusement, en raison du réchauffement climatique et de la hausse de la température des océans, beaucoup de coraux commencent par blanchir, puis mourir.
« Les impacts graves des températures records à la surface de l’eau font que l’état de l’habitat du récif est passé de mauvais à très mauvais », a fait savoir l’Autorité du parc marin de la Grande Barrière de Corail dans son dernier rapport.
Le corail est un animal fragile
Oui, un animal. Même si sa forme et la façon dont le corail s’installe sur les rochers ou les fonds marins peut faire penser à de la végétation, le corail n’est pas un végétal. Certains coraux sont particulièrement sensibles aux variations de température et ne peuvent survivre qu’entre 20 °C et 30 °C. Lorsque la température devient trop élevée, le corail blanchit peu à peu et meurt, ne laissant derrière lui que son ossature de calcaire blanche.
Une excellente première nuit de ponte
Pour ce qui est de la bonne nouvelle promise, la voici : le biologiste marin Pablo Cogollos qui travaille à Cairns en Australie a observé une période de reproduction particulièrement « prolifique ».
« Il y a eu 3 fois plus d’œufs et de sperme que l’an dernier, les coraux mous ont pondu 4 jours après la pleine Lune et c’est considéré comme le meilleur frai de corail depuis 5 ans », a-t-il précisé.
À travers le monde, des projets sont menés pour tenter de sauver le corail. Parfois des œufs et du sperme de corail sont collectés lors des périodes de ponte et les larves sont ensuite protégées avant d’être réimplantées dans leur milieu naturel.