L’aventurier Mike Horn témoigne des effets du changement climatique après son expédition en Arctique Lecture : 3 min
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L’aventurier Mike Horn témoigne des effets du changement climatique après son expédition en Arctique

Depuis son retour de sa dernière expédition dans la banquise arctique, l’explorateur Mike Horn témoigne dans les médias des effets du réchauffement climatique qu’il a pu constater au Pôle Nord. Une expédition périlleuse qui aurait pu lui coûter la vie, ainsi qu’à son acolyte Borge Ousland.

L’aventurier sud africain Mike Horn, qui présente également les émissions, « Cap Horn », « À l’état sauvage » et « The Island » sur M6, est rentré sain et sauf de sa dernière expédition en Arctique. Selon l’aventurier, les effets du réchauffement climatique sont réellement visibles sur la banquise et ils ont eu pour conséquence de rendre son aventure beaucoup plus périlleuse que prévu. On vous en dit plus dans cet article. 

L’aventure #northpolecrossing : traverser l’océan Arctique par le pôle nord, à ski

À 53 ans, Mike Horn est un aventurier expérimenté qui a déjà réalisé de nombreux défis. L’expédition « North Pole Crossing », la traversée du Pôle Nord, est l’une de ses plus grandes expéditions, qui a démarré en 2016 à Monaco.  

« Un tour du monde par les deux pôles », apprend-on sur le site internet de l’explorateur.

La première partie consistait en une traversée de l’Antarctique par le pôle Sud et s’était terminée par un succès en février 2017. Pour la deuxième partie de cette aventure, Mike Horn était accompagné de Borge Ousland, un explorateur norvégien avec qui il avait déjà réalisé une expédition au Pôle Nord en 2006. 

Les deux hommes, bien que très expérimentés ont du faire face à des problèmes inattendus lors du #northpolecrossing. Une glace beaucoup plus fine et instable que prévu a engendré des chutes dans l’eau glacée et obligé les deux explorateurs à faire de longs détours malgré leur stock de vivres limité. Affamés et épuisés, les deux amis ont été secourus le 30 décembre.

Depuis leur retour, Mike Horn témoigne dans les médias des effets du réchauffement climatique sur la banquise Arctique et des conséquences sur son expédition.

La fonte rapide des glaces, le constat de l’explorateur Mike Horn

« En partant à cette période de l’année (août 2019, NDLR), les deux explorateurs comptent stratégiquement sur le fait que la glace aura fondu suffisamment après l’été chaud pour être déposée à une distance suffisamment proche du pôle », peut-on lire sur la page dédiée à l’expédition.

Or, c’est un tout autre scénario auquel ont assisté les deux aventuriers.

« On a constaté un changement plus marqué sur l’épaisseur de la glace, les brèches », a expliqué Mike Horn à France Info.

Cela les a obligés à faire de nombreux détours, allongeant dangereusement la durée de leur aventure, malgré des stocks de nourriture limités. Lorsqu’il était encore sur place, il expliquait à ses filles :

« La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu’auparavant ». 

L’observation des effets du réchauffement climatique

Mike Horn n’est pas là pour blâmer qui que ce soit au sujet du réchauffement climatique. Il se pose en observateur de terrain ayant été aux premières loges de la fonte des glaces en Arctique, où peu de personnes ont l’occasion d’aller. 

« On ne s’en rend pas compte, car autour de chez nous, l’impact sur l’environnement est moins important. Moi je suis tout simplement un témoin. Mon terrain de jeu est en train de changer. Ça change tellement vite ! On n’a pas vu un seul ours polaire depuis trois mois ».


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