La low-tech propose des alternatives durables aux objets du quotidien Lecture : 4 min
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La low-tech propose des alternatives durables aux objets du quotidien

Une bibliothèque faite avec quelques planches, un chauffe-eau qui fonctionne à l’énergie solaire, une lampe qui marche avec des batteries d’ordinateur ou encore une machine à laver qui est actionnée en pédalant sur un vélo… La « low-tech » est devenue un vrai concept.

La low-tech est un nouveau concept en vogue. L’idée de recycler, de réutiliser des ressources et des objets entraîne l’adhésion d’un nombre grandissant de consommateurs. Un low-tech lab a récemment été lancé en France. Il s’agit d’une structure qui promeut la réutilisation de matériaux et donne des astuces pour le faire facilement. De plus en plus d’ateliers se montent un peu partout sur le territoire pour sensibiliser le grand public. Les entreprises imaginent aussi des processus pour insérer des éléments low-tech dans leur système de production.

Des nombreuses alternatives « low-tech » 

Le principe de la low-tech c’est de promouvoir l’usage de produits durables et utiles. Par exemple, utiliser un garde-manger, comme cela se faisait jadis, permet de ne pas utiliser de réfrigérateur et donc de réduire la quantité d’énergie consommée.

Autre astuce, n’utiliser que des téléphones portables qui se réparent facilement ou dont la batterie pourra facilement être remplacée.

De nombreuses alternatives aux appareils très gourmands en énergie existent. L’idée est de privilégier les produits recyclés et ceux qui peuvent être réparés simplement, et se concentrer sur les besoins essentiels. 

La low-tech dans les foyers

La low-tech débarque à la maison. L’objectif est de mettre en œuvre des techniques permettant de dépenser moins d’énergie.

Par exemple, il est possible de concevoir un garde-manger pour conserver la nourriture. Ce type de meuble permet de garder au frais certains aliments comme les légumes et les fruits. Il se décompose en plusieurs compartiments qui peuvent être adaptés selon les produits. Une organisation judicieuse qui permet donc de conserver la nourriture dans de bonnes conditions, même le beurre ! 

Une autre technique a aussi toute sa place dans une cuisine : la fameuse marmite norvégienne. De quoi s’agit-il ? C’est un textile qui va envelopper la casserole juste après la cuisson sur le feu. Ainsi, la nourriture pourra continuer de cuire sans énergie.

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D’autres objets low-tech peuvent être mis au point comme une lampe fonctionnant avec des batteries d’ordinateur ou des filtres à eau potable réalisés à base à de résidus de céramique.

Le chauffage solaire : un équipement low-tech en plein essor

Installer un chauffage solaire dans une maison est un bon moyen de faire des économies d’énergie. Ce dispositif low-tech peut être mis en place grâce à des ardoises et des vitres recyclées.

De nombreux tutoriels sont disponibles en ligne afin d’aider les consommateurs à mettre en place ce type de chauffage. Ce système réduit considérablement les dépenses d’énergie dans un foyer.

Le numérique se convertit à la low-tech

La plupart des consommateurs possèdent plusieurs appareils numériques : smartphone, tablette, ordinateur, etc. L’idée de la low-tech est de privilégier les appareils durables ou recyclables.

Avant de les acheter, il faut regarder si les produits en question peuvent être facilement réparés. Par ailleurs, certains fabricants développent des appareils dont la batterie ne peut être changée soi-même. Ce qui peut être problématique.

Pour les consommateurs adeptes de produits durables, il existe des alternatives. Le Fairphone, par exemple, est un smartphone imaginé aux Pays-Bas et produit en respectant des normes durables et éthiques. L’appareil est fabriqué avec 40 % de plastique recyclé et peut être réparé aisément. Sa durée de vie est donc beaucoup plus longue.


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