Dans la ville de Strasbourg, un restaurateur spécialisé dans les pizzas à emporter avait opté pour des boîtes en carton. Toutefois, ces emballages s'avèrent contenir des substances chimiques persistantes néfastes pour notre santé et l'environnement, qui seront bannis d'ici 2026. Précurseur dans ce domaine, un autre professionnel de la restauration a déjà franchi le pas en cessant de proposer des dosettes individuelles de condiments. Ces dernières ont été remplacées par des distributeurs réutilisables, anticipant l'interdiction imminente de ces dosettes à usage unique.
Sur le front de la lutte contre le suremballage, la France se positionne en tête de ligne, adoptant des mesures plus rigoureuses avant même leurs mises en application à l'échelle européenne.
Les engagements de l'Europe en termes de réduction d'emballages
"Nous avons toujours su nous adapter... Pour les boîtes à pizza, il s'agit seulement d'un composant du carton qui est problématique. Nous avons l'espoir, et même la conviction, que la situation sera réglée bien avant 2030," affirme Christophe Weber, représentant de l'Umih Alsace. L'accord passé au niveau européen ne se cantonne pas à ces interdictions au sein du secteur de la restauration, il s'engage sur une diminution significative et mesurable des déchets d'emballage en général.
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