Durant la pandémie de coronavirus, on a pu constater une certaine régression dans les comportements des consommateurs. En effet, les initiatives de consommer moins de produits emballés ou de choses jetables ont connu un vrai recul. La vente de produits en vrac a été particulièrement touchée, victime de la peur des clients de contracter le virus en touchant les distributeurs de céréales ou les pelles de service. Mais acheter en vrac ne comporte pas de risques si les gestes d’hygiène sont bien appliqués.
Le ministère de la Transition écologique apporte son soutien à la filière du vrac
« Je ne veux pas que les entreprises ayant fait le pari de la vente en vrac soient les victimes des comportements régressifs favorisés pendant la crise sanitaire par des industriels visant à emballer et suremballer de plastique de nombreux produits notamment alimentaires. Le vrac est une filière d’avenir que le ministère de la Transition écologique et solidaire soutient et soutiendra avec notamment toutes les dispositions de la loi anti-gaspillage qui vont prochainement entrer en vigueur », avait déclaré Brune Poirson.
Et jusqu’au début de la crise sanitaire, le vrac en France avait plutôt le vent en poupe « avec plus de 400 magasins spécialisés vrac, 88 % de magasins bio équipés d’un rayon vrac et 70 % des grandes et moyennes surfaces équipées d’un rayon dédié », comme l’a souligné Célia Rennesson, la directrice de Réseau Vrac. Elle a aussi rappelé certains avantages de la vente en vrac qui favorise notamment « les circuits courts » et permet « d’acheter la juste quantité en limitant les emballages inutiles ».
Les gestes d’hygiène à appliquer pour acheter du vrac en toute sécurité
Le ministère a également tenu à rassurer les consommateurs. Il est tout à fait possible de faire des achats en vrac sans risques. Pour cela, il faut bien sûr porter un masque lorsque l’on se rend dans une boutique, se désinfecter les mains à l’aide d’un gel hydroalcoolique et veiller à ce que les contenants que l’on utilise aient été désinfectés eux aussi.
Les boutiques, elles, doivent assurer une désinfection régulière du matériel touché par les clients tel que les pelles pour se servir, les couvercles, boutons ou poignées de distributeurs.
Il est également rappelé que le suremballage n’est pas la solution pour éviter la propagation du coronavirus. En effet, le port du masque et un lavage des mains régulier sont suffisants pour se prémunir d’une contamination par contact avec des surfaces infectées.