Suspension du déversement d'eau traitée de Fukushima suite à un tremblement de terre Lecture : 2 min
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Suspension du déversement d'eau traitée de Fukushima suite à un tremblement de terre

Suite à un séisme récent, l'opération de déversement d'eau traitée dans l'océan engendrée par Tepco fin février à partir de la centrale nucléaire de Fukushima a été interrompue.

En réaction à un séisme de magnitude 5,8 survenu non loin de la centrale, l'entreprise gestionnaire Tepco de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, a fait le choix de suspendre le rejet dans l'océan Pacifique d'eau préalablement traitée. La décision, annoncée le 15 mars, est décrite comme une mesure de précaution. Le tremblement de terre qui a eu lieu au large de Fukushima, n'a heureusement pas mené à un tsunami.

La procédure de déversement, entamée le 28 février, consistait à rejeter dans la mer l'eau accumulée et stockée sur le site après un traitement destiné à en retirer la majorité des éléments radioactifs. Le tritium, seul résidu non éliminé par le traitement, n'est pas considéré comme dangereux à faibles doses

L'inspection n'a révélé aucun problème post-séisme

Après une série de vérifications, Tepco a confirmé que "aucune anomalie" n'était à déplorer suite au séisme. Les dispositifs de surveillance affichaient des mesures normales, selon les responsables de l'opération. Peu après le séisme, l'Autorité japonaise de régulation nucléaire (NRA) a aussi assuré qu'aucune irrégularité n'était observée dans les installations de Fukushima.

"À la centrale de Fukushima Daini, nous avons terminé les inspections sur le terrain et confirmé qu'il n'y avait pas d'anomalies. Il n'y a aucune fuite d'eau des piscines de combustible usé et il n'y a pas d'impact sur la radioactivité externe."

Victime d'un tsunami dévastateur en 2011 suite à un tremblement de terre sous-marin de magnitude 9,0, la centrale de Fukushima Daiichi est actuellement en phase de démantèlement, un processus d'envergure attendu pour durer encore des décennies.

La démarche de Tepco a soulevé des objections internationales, notamment de la part de la Chine qui a suspendu ses importations de produits de la mer en provenance du Japon depuis l'été précédent, initiative suivie par la Russie quelques mois plus tard, malgré l'aval de l'AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique).

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