TVA réduite pour les couches écolos : Signez la pétition ! Lecture : 4 min
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TVA réduite pour les couches écolos : Signez la pétition !

Les couches écolo sont des produits de première nécessité et doivent être soumises à une TVA à 5,5 % selon certains fabricants. Soutenez-les à travers cette pétition.

Vendredi 8 novembre, 3 fabricants de couches écologiques se sont associés pour lancer une pétition. Celle-ci demande une TVA à 5,5 % sur les couches écolos qui sont plus chères que les autres, dans le but de les rendre accessibles au plus grand nombre, au même titre que les produits de première nécessité.

Rendre les couches écolos plus abordables

Le prix des couches écologiques est en général supérieur à celui des couches dites classiques. 3 acteurs dans le domaine : Tidoo, Libellys et Carryboo ont décidé de s’unir pour lancer une pétition afin de réclamer une TVA à 5,5 % sur leurs produits.

Les 3 marques du groupe Naturopera sont diffusées dans 3 secteurs différents :

  • Tidoo dans les enseignes bio
  • Libellys dans les pharmacies
  • Carryboo en grandes surfaces

En unissant leurs voix, elles espèrent pouvoir démocratiser les couches écolos auprès d’un plus grand nombre de parents, cela dans le but de préserver la santé des bébés, la planète et in fine, le porte-monnaie des parents.

Les couches et les protections hygiéniques : même combat

Pour les fondateurs, les couches sont un produit de première nécessité, au même titre que les protections hygiéniques pour les femmes. Si la TVA est passée à 5,5 % en 2016 pour ces produits, pourquoi n’en serait-ce pas de même pour les couches de bébés, s’étonne Geoffroy Blondel de Joigny, l’un des fondateurs de Naturopera.

Il rappelle que les parents ne peuvent faire autrement que d’acheter des couches pour leur bébé. Cela fait environ 4 200 couches jusqu’aux 3 ans de bébé, soit l’équivalent à un budget d’environ 2 000 euros.

Les couches écolos plus chères

La problématique liée à l’environnement pousse de nombreux parents à opter pour des solutions plus écologiques. Néanmoins, les couches écolos pour bébé sont plus chères que les couches classiques. Cela ne permet pas à tous les parents d’y prétendre et de ce fait, de permettre une réelle avancée sur la pollution en général et sur la santé des bébés.

Si la TVA des couches écologiques baissait à 5,5 %, alors un plus grand nombre de parents pourrait y avoir accès. Cela conduirait à un impact plus raisonnable sur l’environnement.

Les couches écolos plus saines pour bébé

Kilian O’Neill, le second fondateur de Naturopera insiste aussi sur le fait que les couches écologiques sont plus saines que les couches classiques. En effet, dès le début 2020, le gouvernement doit d’ailleurs rendre public le résultat de son enquête sur les substances toxiques décelées dans les couches. 60 millions de consommateurs avait déjà alerté les parents sur ce point et demandé aux fabricants de rendre la composition des couches plus transparente pour les consommateurs.

« D’un côté on dit aux parents : attention, il y a des couches avec des substances dangereuses. Mais de l’autre, on les laisse se débrouiller. Ce n’est pas très cohérent et il serait donc normal de donner un coup de pouce à ces parents qui font le choix de couches saines et bonnes pour l’environnement », affirme Kilian O’Neill.

La TVA à 5,5 % ne devra s’appliquer qu’aux couches saines

Par cette pétition, les 3 marques écolos ne souhaitent que l’application d’une TVA réduite ne soit applicable qu’aux produits sains et écologiques. Toutes les autres marques de couches dites classiques ne sont pas concernées par cette démarche.

Le but de la manœuvre est d’inciter les parents à se tourner vers des produits plus sains, tant pour leur bébé que pour la planète. La baisse du prix de la TVA sera directement répercutée sur le prix de vente, mettant ainsi toutes les marques sur un même pied d’égalité, laissant le consommateur libre de se tourner vers un produit écolo ou vers un produit classique, sans que le prix ne soit un facteur de choix déterminant.

« Si cela pousse certains fabricants parmi nos concurrents à s’améliorer, tant mieux », se réjouit d’avance Killian O’Neill.