Déclin anticipé d'un gaz nuisible à l'ozone selon des recherches récentes Lecture : 2 min
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Déclin anticipé d'un gaz nuisible à l'ozone selon des recherches récentes

Après un pic en 2021, les concentrations d'hydrochlorofluorocarbones ont commencé à baisser, surpassant les prévisions grâce à l'efficacité du Protocole de Montréal, révèle une étude publiée dans 'Nature Climate Change'.

Une étude récente publiée dans la prestigieuse revue Nature Climate Change révèle une baisse précoce des niveaux de certains gaz destructeurs de la couche d'ozone. Ces hydrochlorofluorocarbones, mieux connus sous l'acronyme HCFC, montrent un déclin après avoir connu un pic en 2021. Luke Western, de l'Université de Bristol et auteur principal de l'étude, a commenté :

'Cette étude prouve l'efficacité des accords environnementaux internationaux, nourrissant l'espoir que la collaboration mondiale peut mener à la préservation de notre climat'

Grâce au Protocole de Montréal adopté en 1987, des actions concrètes ont été mises en œuvre pour réduire l'utilisation des substances endommageant l'ozone, telles que celles présentes dans les systèmes de réfrigération, de climatisation et certains aérosols. Avec la suppression progressive des chlorofluorocarbures (CFC), les HCFC leur ont succédé bien qu'ils demeurent préjudiciables à l'ozone stratosphérique et soient des gaz à effet de serre.

Un tournant atteint en 2021

Alors que l'élimination des HCFC est toujours en cours, l'étude réalisée par une équipe de chercheurs internationale témoigne que le niveau maximal de chlore, un composant destructeur de l'ozone issu des HCFC, a en réalité été franchi en 2021. Pour parvenir à cette conclusion, des données concluantes ont été recueillies grâce à un réseau global de stations de mesure AGAGE et par l'agence météorologique américaine NOAA.

 

'En adoptant des régulations strictes et en privilégiant les alternatives qui respectent l'ozone, le protocole a favorisé la diminution des émissions en inversant la tendance des niveaux d'HCFC dans l'atmosphère. Sans cet accord international, nous n'aurions pas été témoins d'une réussite aussi marquée, témoignant du potentiel des collaborations multilatérales pour lutter contre l'épuisement de la couche d'ozone et le réchauffement planétaire',
a expliqué Luke Western.

La régénération de la couche d'ozone est fréquemment mise en avant comme la preuve que des initiatives mondialisées en faveur de l'environnement peuvent aboutir. Les estimations rendues disponibles par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui ont été mises à jour début 2023, estiment que la couche d'ozone pourrait se rétablir complètement dans les quarante années à venir.

Source image : https://app.leonardo.ai/