Les conclusions des chercheurs pour la COP29 qui se tient actuellement à Bakou en Azerbaïdjan jusqu’au 22 novembre 2024 semblent préoccupantes. Elles envoient un nouveau signal d'alarme concernant la dégradation rapide de notre environnement.
Les dernières études scientifiques montrent une concentration de CO2 dans l'atmosphère qui atteint des sommets, des températures mondiales qui ne cessent d'augmenter et des océans qui se réchauffent à une vitesse impressionnante.
Une concentration de CO2 record
Les efforts déployés par les pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre semblent insuffisants. Les scientifiques s'accordent à dire que le phénomène entraîne une accélération du réchauffement global (plus de 10 % en seulement 20 ans).
Les experts soulignent que tant que ces émissions se poursuivront, les températures mondiales continueront d'augmenter, avec des conséquences dramatiques sur la biodiversité et les conditions de vie humaines.
Des engagements climatiques insuffisants
Bien que des engagements aient été pris lors de la COP21 en 2015, les plans d'action nationaux actuels ne permettent qu'une réduction minime de 2,6 % des émissions mondiales d'ici 2030, bien loin des 42 % nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C.
Des conséquences irréversibles si la température dépasse 1,5°C
Une étude internationale parue le 9 octobre met en évidence les risques associés à un réchauffement climatique supérieur à 1,5°C. Les chercheurs avertissent que tout dépassement de ce seuil entraînerait des effets dévastateurs pour des siècles.
Des "points de bascule" critiques pourraient être atteints, notamment le dégel du pergélisol, libérant ainsi des volumes importants de gaz à effet de serre, et une élévation du niveau des océans de 40 cm supplémentaires. Ces changements risquent de provoquer des catastrophes irréversibles, menaçant l'équilibre de la vie sur Terre tel que nous le connaissons.
Le réchauffement des océans : un indicateur clé du dérèglement climatique
Les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, absorbant 90 % de la chaleur excédentaire générée par les émissions humaines. Selon les rapports de l'observatoire européen Copernicus, le réchauffement des océans s'intensifie. Les eaux se réchauffent de 1,05 watt par mètre carré depuis 2005, contre seulement 0,58 watt par mètre carré dans les décennies précédentes.
Cela a des conséquences sur les écosystèmes marins et exacerbe les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les ouragans.
Des inondations à répétition
La multiplication des catastrophes naturelles en série telles que les inondations meurtrières qui ont frappé par exemple récemment plusieurs pays africains pour ne citer qu'eux, comme le Cameroun, le Tchad, et le Soudan, sont un autre exemple des impacts du réchauffement climatique.
L'Afrique, bien qu'elle représente seulement 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est l'un des continents les plus vulnérables aux changements climatiques.
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