Mobilisation pour une eau potable saine dans la région lyonnaise face à la menace des PFAS Lecture : 2 min
  1. Accueil
  2. News
  3. Environnement
  4. Mobilisation pour une eau potable saine dans la région lyonnaise face à la menace des PFAS

Mobilisation pour une eau potable saine dans la région lyonnaise face à la menace des PFAS

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les citoyens et les autorités locales s'unissent face à la contamination de l'eau potable par des substances chimiques persistantes.

La question de la contamination de l'eau potable par les substances PFAS (perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées) a récemment été abordée à l'Assemblée Nationale. Un projet de loi porté par le député écologiste Nicolas Thiery, vise à limiter l'exposition à ces substances nocives surnommées 'polluants éternels'. Ce texte de loi envisage notamment d'interdire certains produits contenant des PFAS et de renforcer le contrôle de ces substances dans l'eau potable.

Dans le secteur sud de Lyon, surnommé 'vallée de la chimie', l'urgence de la question se fait sentir avec plus d'intensité. C'est dans cette optique que la collectivité locale a lancé une offensive juridique à l'encontre des firmes industrielles Arkema et Daikin pour établir leur responsabilité dans cette crise sanitaire.

Fabien Charton, habitant de Saint-Symphorien-d'Ozon et père de famille, témoigne de son inquiétude : 'Depuis que nous avons pris connaissance de la pollution de notre eau aux PFAS, notre préoccupation pour la qualité de notre environnement vitale s'est accrue'. Conscients des risques, ils ont installé chez eux un système de filtration avancé qui a prouvé son efficacité, réduisant la concentration en PFAS de l'eau de manière significative.

La bataille pour une eau propre

Plus de 160 000 résidents d'Auvergne-Rhône-Alpes boivent une eau affectée par les PFAS, dont 120 000 se trouvent dans la région lyonnaise. Anne Grosperrin, vice-présidente concernée par cette problématique, souligne que des actions sont en cours pour remédier au problème. Des interventions majeures sont en préparation, estimées à six millions d'euros. Anne Grosperrin insiste : 'L'impunité n'est plus de mise aujourd'hui. Il est critique de prouver la responsabilité des parties concernées et d'assurer la prise en charge de cette pollution.' La Métropole de Lyon apporte naturellement son soutien au projet de loi national et à toute initiative qui promeut la transparence et la sécurité environnementale.

Source image : https://unsplash.com/